dimanche 24 mai 2009

Le jour où j'ai décidé de devenir vilaine...

D'habitude, je suis gentille...très gentille...trop gentille...

Et je fais confiance à des cons...de petits cons....de gros cons...et de méga-gros cons...

Et toi, tu as sans doute été le plus gros des méga-gros cons que j'ai croisé...

Je t'ai cru, du début à la fin, encaissé tes périodes de doute et pourquoi... pour que tu me mentes, à plusieurs reprises, ce qui est d'ailleurs ce que tu fais le mieux...alors, ne change rien... tu es parfait dans ton rôle...

Comment ais-je pu t'aimer ne fut-ce qu'une seule seconde...

mardi 12 mai 2009

J'aime plus les hommes...

Non mais c'est quoi votre problème?

Vous avez peur de vous engager? Vous êtes en manque de neurones? Vous voulez juste coucher et vous tirer? Vous n'avez pas l'option fidélité et sincérité intégrée?

Etre supérieur....ça jamais....égoïste, lâche, hypocrite...

mardi 31 mars 2009

When suddenly...

Aimer... T'aimer... ça n'a pas été facile...

Oublier... ne plus avoir peur... oser...ça n'a pas été facile...

Se remettre à rêver...pardonner...comprendre...ça n'a pas été facile...


Puis, j'ai ouvert la porte et je t'ai vu arriver... et je me suis transformée...tout est devenu facile... peu importe ce qui se passera... le ciel s'est ouvert et je t'ai vu sourire...

Tu me manques...où que tu sois...

jeudi 19 mars 2009

Te dire...

Un soir, je prendrai mon courage à deux mains et je te dirai tout. Je te dirai ce que personne ne sait, ce qu'il est difficile d'avouer...même à toi. Des secrets inavouables, des blessures profondes, des manques inconsolables, ...tout ce qui se cache derrière mon sourire que tu aimes tant...

Un jour, peut-être, je te raconterai mes nuits de cauchemars, mes rêves déçus, mes regrets éternels, mes silences oppressants...

Si j'en ai le courage, je te dirai aussi que j'ai mal, mal comme personne...

Et je te supplierai de m'aider...

Tu m'aideras?

...

Just breathe

Parfois, on voudrait juste traverser la rue...sans avoir peur de tomber en chemin.

Ou retourner en arrière. Le temps de le voir sourire. De sentir son parfum. Le serrer fort pour l'empêcher de nous échapper. Lui dire toutes ces choses qu'on n'a pas osées.

Parfois, on voudrait perdre toute notion de temps. Mélanger le passé et le futur sans avoir peur du présent.

On prend une grande respiration. On pose son pied doucement sur la rue et on avance en fermant les yeux...On pense à lui, à nous, à nos rêves. Même si tout se mélange, c'est bien là et personne ne pourra jamais nous l'enlever. Puis, on se met à courir parce qu'on crêve de peur de le perdre...on court à en perdre haleine...


et parfois, en dépit de toute logique, on atteint l'autre côté sain et sauf.

lundi 2 mars 2009

Quand la société prend la fuite...

Croyez-moi...ça craint d'être jeune en 2009...

Nous, on croit savoir ce que c'est d'être jeune parce que c'était y a pas si longtemps que ça... on se souvient de nos fous rires en classe, de notre premier baiser en voyage scolaire, de la peur de devoir embrasser le moche de service pendant une séance d'action-vérité (ou le jeu le plus cruel du monde), de nos délires...

Nous, on n'a jamais été choisi au hasard dans une cour de récré pour se faire frapper, tabasser devant nos copains, trop lâches que pour réagir ou peut-être sous le choc par cette violence gratuite...non, on n'a pas vu deux mecs qu'on n'avait jamais vu avant débarquer dans notre cour de récré, et jouer pour savoir qui ils allaient frapper...lui, lui, moi...ça sera moi. On n'a pas eu le souffle coupé quand ils se sont jetés sur nous, comme ça, gratuitement.

Nous, on n'a jamais été suivi par une bande de 5 garçons qui nous insultaient et pressaient le pas au fur et à mesure qu'on avançait plus vite...Non, on ne se faisait pas insulter parce qu'on était jolie et qu'on avait pas forcément envie de se faire draguer par 5 gros lourds.

Nous, on n'avait pas à se battre tous les jours pour imposer notre personnalité, nos envies, nos rêves...

Ca craint d'être jeune en 2009...

lundi 26 janvier 2009

Tout bascule...

Comment ça a commencé lui et moi… Je n’en ai aucune idée. J’aimerais vraiment me souvenir du moment précis où je me suis dit « c’est lui » mais à chaque fois, c’est pareil…les détails changent. Pourtant, j’essaie de me concentrer mais c’est comme si l’histoire ne s’était jamais vraiment écrite. Je suis dans ma chambre seule. A la caisse du supermarché. En cours de français. Devant lui. Je porte un jeans et des ballerines roses. Une petite robe blanche que ma maman trouve trop décolletée. Une jupe noire que mon papa trouve trop courte. A chaque fois que je m’imagine cet instant, celui où tout a basculé, j’ai le cœur qui bat à cent à l’heure. Tellement fort que je dois m’accrocher à ce qui est à portée de main. Une rampe d’escalier. La main de ma meilleure amie. Le mur de l’école. A chaque fois, je voudrais qu’il soit là pour me voir défaillir, qu’il sache que je perds pied quand il s’agit de lui. A chaque fois, je voudrais qu’il soit là et qu’il vienne me sauver. Qu’il me serre pour que je respire enfin. Je ne regarde jamais autour de moi avant que le ciel n’étouffe mon cœur, il n’est pas là. Je le sais. Il se cache pour mieux revenir. Au moment où je ne m’y attendrais pas. Au moment où je me dirais que je peux vivre sans lui. Il reviendra et je me rendrai compte que je ne faisais que me mentir.
Je ne sais plus comment ça a commencé et j'ignore comment cela va se terminer... si cela se termine un jour car je ne suis pas certaine d'avoir envie de vivre sans lui. J'ai essayé. J'ai échoué...