jeudi 14 juin 2007

La settimana prossima alle 9...

Arrivero' a Roma e non vedo l'ora...

Non capisco perché mi ha cosi' colpita direttamente al cuore ma questa città... La amo...

Semplicemente...

dimanche 3 juin 2007

Mais oui, mais oui... L'école est finie...

Depuis que j'ai l'âge de m'en rappeler, j'ai toujours entendu parler d'école, d'élèves, de profs, de retenues, d'interros et d'examens.

Certains naissent dans une boucherie et auront une aversion totale pour la viande; d'autres sont fils de médecins et ne supportent pas la vue du sang ou sont nés dans une boulangerie et ne dorment pas bien si, au petit matin, ils ne sont pas réveillés par l'odeur du pain frais.

Moi, mes parents sont profs. Tous les deux. De français. Tous les deux.

Très tôt, j'ai imaginé l'école comme un lieu magique avec plein d'amis et de jeux à faire. Tous les matins, maman me déposait chez mamy-gâteau-au-chocolat et en passant devant l'école primaire, je les voyais en train de jouer et de s'amuser. Alors que j'allais rester seule, avec mamy-gâteau et petite-soeur-au-bois-dormant certes, mais seule dans le grand jardin avec la balle rouge.

Quand d'autres petites filles jouaient à la maman, moi, je jouais à la maîtresse d'école avec tous les personnages que je trouvais: les poupées bien sûr, mais aussi les coccinelles et le chat. Le chat qui, visiblement n'en avait rien à faire de l'école, puisqu'il désertait souvent ma salle de classe.

Quand est arrivé le premier jour d'école (le vrai, les maternelles, c'est pour les bébés), cela faisait une semaine que je ne dormais pas. J'avais tout imaginé: la maîtresse aux longs cheveux blonds, le tableau noir que je pourrais effacer toute seule comme une grande, les grands cahiers lignés où j'apprendrais à écrire et plein d'amis.

Ma première maîtresse avait 50 ans et les cheveux courts gris. J'étais déçue. Plus tard, je me suis rendue compte que, les cheveux longs en moins, elle avait été une première instit parfaite.

Je n'ai pas vu mes 6 années primaires filer. Et à 12 ans, j'étais toujours aussi folle d'école.
A l'athénée, j'ai changé. Bien sûr, j'aimais toujours autant voir la fin des vacances approcher mais j'avais désormais "mes préférences": vive l'anglais et le français, à mort les maths et la physique.

Quand cette année, je suis passé de l'autre côté de la barrière, je me suis demandé comment je réagirais au mois de juin. Je suis triste, un peu nostalgique parce que mine de rien, en un an, on tisse des liens parfois forts avec certains de ses élèves et cela fait de la peine de leur dire aurevoir.

Demain sera la dernière journée de cours de Melle Gustot... rendez-vous peut-être en septembre :)