mardi 12 août 2008

Pick me, choose me, love me...

D'un côté, vous avez le joli véto...rassurant, fou amoureux de vous, tendre,...une vie en Belgique avec ceux que vous aimez fort et sans qui vous ne pouvez pas vivre, un chouette boulot dans une école que vous aimez avec des collègues et des élèves que vous aimez tout autant et un point d'interrogation qui vous pèse sur le coeur...

De l'autre, Docteur Mamour...rempli de souvenirs, de fous rires sous la couette, aventureux, passioné, imprévisible, qui vous a déjà fait souffir une fois... une vie à Rome, un boulot peu stable et le risque de connaître des problèmes d'argent à un moment donné, des copains que vous ne connaissez pas encore bien même si ils sont super chouettes, une ville magique qui vous met le coeur à l'envers ...

Un choix s'impose...


mais lequel...

samedi 9 août 2008

Le mensonge en dix leçons...

Quand j'avais 6 ans, ma maman me disait que "mentir, c'était mal... très très mal" et me faisait les méchants yeux. Les yeux qu'elle me faisait rarement puisque j'étais une petite fille presque sans défaut...

A 16 ans, je me disais que bien sûr, mentir c'était mal mais de dire à xavier-marie que je le trouvais coincé, beauf, lourd, prétentieux, con et sans aucun charme... c'était un peu méchant et gratuitement en plus. Alors, je m'inventais un copain imaginaire et très très fort et surtout très très jaloux et xavier-marie essayait de faire craquer une autre fille en lui sortant son porte-feuille rempli de billets et sa grosse mercedes qu'il pourrait conduire quand il aurait son permis. Aujourd'hui, il doit être marié à une proute-ma-chère qui adooooooooooore la nouvelle collection de Gucci mais je suis certaine, et dans un sens ça me rend un peu triste, qu'ils n'ont ni l'un ni l'autre conscience de la vraie valeur de l'amour. Parfois, un baiser, un sourire, un regard, un morceau joué à la guitare rien que pour vous... ça vaut tous les bijoux du monde...

A 20 ans, en plein examen d'encyclopédie de la traduction (rassurez-vous, le cours est plus intéressant que son titre), quand le prof me demande "alors mademoiselle, vous avez lu mon livre?"... question qu'il a posée à bcp d'étudiants et à laquelle bcp ont répondu par l'affirmative alors que non, clairement, ils ne l'avaient pas lu... je me suis rappelée du conseil de petite maman, j'ai voulu être honnête et résultat...
"rassurez-vous mademoiselle, vous allez avoir deux mois pour le lire puisque nous nous voyons en septembre..."

Alors forcément, aujourd'hui, parfois vous vous dites qu'un tout petit mensonge ne peut pas faire de tort...et vous débarquez à Rome et votre patron, genre un mec super important puisqu'il est tjs au téléphone ET en costume trois-pièces, vous demande de passer dans son bureau pour "mettre les choses au clair"... oui, ça fait peur... j'ai eu mal au ventre pendant une heure avant de passer dans son bureau et là...

"Lo so... dire buggie non è una cosa... beh devi dire agli studenti che sei Americana perchè pensano che tu sia di madre lingua inglese..." *

Alors, une chose est sûre... c'est pas à Rome que je vais apprendre à arrêter d'embellir la vérité ;)



*"Je sais... dire des mensonges n'est pas .... mais bon, tu dois dire aux élèves que tu es Américaine parce qu'ils pensent (enfin, nous les crétins de la direction de l'école leur avont menti en leur disant**) que tu es de langue maternelle anglaise..."

* traduction officielle de l'italien
**note du traducteur

vendredi 8 août 2008

Tout fout le camps...

En 2008, j'aurai pleuré beaucoup et entamé mon quota de larmes pour 2009 & 2010.

En 2008, tu m'as quittée...tu es partie sans faire de bruit. C'est ce qui fait le plus de mal parce que jamais, je n'aurais pu imaginer que tu puisses arrêter de respirer. A l'hôpital, ils nous ont dit que c'est ton coeur qui avait cessé de battre mais ils se sont trompés, ils ne te connaissent pas... moi, je sais que ton coeur ne s'arrêtera jamais de battre. Où que tu sois...

Merci de m'avoir élevée, d'avoir couru avec moi après la glace quand j'avais 7 ans, d'être allée me rechercher chez la voisine raconteuse d'histoires magiques parce que maman allait arriver et qu'elle allait me gronder d'être encore chez les gens si tard; merci de m'avoir fait des robes de princesses, celles qu'une petite fille ne pourra jamais oublier; merci de m'avoir permis d'être celle que je suis aujourd'hui; merci de m'avoir donné le biberon, changée, bercée, endormie, écoutée, encouragée, défendue... et tout simplement aimée.

On se retrouve... d'ici quelques années. On en aura des choses à se raconter... et moi, quelques-une à me faire pardonner...