dimanche 21 décembre 2008

Le jour où j'ai rencontré Mark Owen...




Qu'est-ce que j'ai pu rêver de lui...




On ne se rend pas toujours compte à quel point le temps passe vite.... on s'endort petite fille et on se réveille devant des posters d'un groupe anglais. Des photos de 5 jeunes très beaux chanteurs anglais qui occupent chaque centimètre carré de la chambre. Au revoir barbies et poupées, bienvenue MTV et 7extra...




On grandit avec eux; leur chanson dans la tête, leurs sourires dans nos rêves...souvent, on se dit amoureuses d'eux et on hésite pas à se faire appeler Manon Owen, Stéphanie Barlow, Mélissa orange, Sara Donald ou Emilie Williams...




Ils décident de se séparer, on pleure, on passe le CD en boucle et puis...on oublie...




Jusqu'au jour où ils reviennent et où tous les souvenirs resurgissent violemment ...un peu comme si ils nous en voulaient d'être restés si longtemps enfouis....




mais là, une chose a changé...on a grandit et petite maman ne peut plus nous empêcher d'aller les voir à Paris...




Ils descendent de l'eurostar...et vous le voyez...Mark...il s'approche et ...vous retombez amoureuse...












mardi 9 décembre 2008

Shit!

Je merde souvent. Je le fais pas exprès hein...c'est juste que dans certains domaines, j'ai plutôt tendance à merder.

En amour, par exemple.

Premier amour: un garçon pris et déjà très amoureux. Laeti me dit "oublie". Moi, je pense "mais quelle belle histoire ça va être"....oui tu parles, 10 ans plus tard, on est au même point...c'est-à-dire je sais pas très bien où...

Deuxième amour: mon Dieu, un Parisien...là encore, laetitia me dit "mais n'importe quoi...t'as pas envie de te faciliter la vie?". Moi, je pense "mais quelle belle histoire ça va être...et si c'était lui l'homme de ma vie". 9 mois d'aller-retour Paris-bruxelles, des heures de web-chat-skype-cam plus tard...une super conversation met un terme à ce qui fût quand même une jolie histoire...

Troisième presqu'amour: un amoureux d'enfance. laeti me dit "tente, c'est le bon et si grâce à lui, tu restes en Belgique...je l'aime déjà". Et cette fois, j'aurai vraiment pas du écouter celle qui pourtant me connaît mieux que n'importe qui...parce que c'est elle que j'ai appelé en presque pleurs (ben oui c'était une presque histoire aussi) parce que j'étais quand même un peu beaucoup triste...

Y a rien à dire, j'ai le chic pour me trouver les garçons qui repartent à chaque fois avec un ptit bout de mon coeur....

mercredi 26 novembre 2008

He was there. I saw him. He was smiling. I thought I was the happiest girl in the world just because he was there lying in my bed, smiling for me only.
He was there and it was enough to make me happy, to make me breathe, to make me feel alive.

He was there and one second later, he was dead...

And I stopped breating. I stopped being alive. I became someone else. A girl who has never known him and he never knew. I became that girl. The one you hate.

That's the truth...

mardi 11 novembre 2008

Avec le temps...

Avec le temps, on change. Parfois en bien, parfois en mal. On s'affirme, on ose, on grandit. Puis un jour, on abandonne les ken en plastique pour jouer avec de vrais monsieurs. Parfois c'est bien, parfois c'est mal. Tout dépend du monsieur que l'on choisit comme compagnon de jeu.

Et là, c'est la cata...

On tombe amoureux. On n'arrive pas à s'attacher. On n'arrive pas à vivre sans lui. On craque pour un ken qui a une plus grosse voiture. On veut lui dire qu'on l'aime. On le laisse s'échapper. On lui fait un bébé.

On a toutes été larguées, on a toutes largué. On a toutes aimé, on a toutes détesté. On a toutes rêvé de lui en secret, on a toutes trompés un homme qui pourtant nous aimait. On a toutes eu envie de plus avec lui, on a toutes donné moins que ce qu'il voulait.

Avec le temps, parfois tout s'en va et entraîne avec lui le rire des enfants....

mercredi 15 octobre 2008

Poupoupidou...

J'voulais t'écrire un ptit texte joli hier, un peu niais mais joli quand même...

C'est toujours comme ça après une soirée avec toi. L'impression d'en dire trop ou pas assez. Peut-être que parfois un regard ou un sourire suffit... c'est ça l'amour, non? Et as-tu vraiment besoin que je te dise les choses... ou est-ce plus beau de les deviner?

Tu n'as besoin que de ça...Deviner mes mots tendres lorsque je te regarde au fond des yeux, être rassuré par ma main qui glisse dans la tienne comme par magie, te sentir protégé par mon sourire...besoin de rien d'autre.

Enfin, je voulais t'écrire un ptit texte joli mais voilà je me suis endormie...

mardi 7 octobre 2008

Love, faith, hope, friends...

C'est pas facile de grandir, d'avoir des responsabilités, de se sentir changer alors qu'au fond, on voudrait rester la même...

C'est pas facile de savoir ce qu'on veut vraiment, d'être sûre de ses choix, de savoir avec certitude où on va...

C'est pas facile de prendre des décisions qui peuvent faire mal à des personnes que l'on aime plus que tout... mais voilà, un jour, il faut grandir...

passer son permis
tomber vraiment amoureuse
apprendre à devenir moins naïve et moins rêveuse
réussir à se persuader que l'on a bien fait de renoncer à la vie qui nous attendait au mois de juillet
aimer son travail jour après jour et les aimer eux aussi car c'est ça aussi le travail
ne jamais oublier qui l'on est
les aimer toujours plus fort parce que lorsque la vie vous fait des gros dos... ils sont là

mardi 12 août 2008

Pick me, choose me, love me...

D'un côté, vous avez le joli véto...rassurant, fou amoureux de vous, tendre,...une vie en Belgique avec ceux que vous aimez fort et sans qui vous ne pouvez pas vivre, un chouette boulot dans une école que vous aimez avec des collègues et des élèves que vous aimez tout autant et un point d'interrogation qui vous pèse sur le coeur...

De l'autre, Docteur Mamour...rempli de souvenirs, de fous rires sous la couette, aventureux, passioné, imprévisible, qui vous a déjà fait souffir une fois... une vie à Rome, un boulot peu stable et le risque de connaître des problèmes d'argent à un moment donné, des copains que vous ne connaissez pas encore bien même si ils sont super chouettes, une ville magique qui vous met le coeur à l'envers ...

Un choix s'impose...


mais lequel...

samedi 9 août 2008

Le mensonge en dix leçons...

Quand j'avais 6 ans, ma maman me disait que "mentir, c'était mal... très très mal" et me faisait les méchants yeux. Les yeux qu'elle me faisait rarement puisque j'étais une petite fille presque sans défaut...

A 16 ans, je me disais que bien sûr, mentir c'était mal mais de dire à xavier-marie que je le trouvais coincé, beauf, lourd, prétentieux, con et sans aucun charme... c'était un peu méchant et gratuitement en plus. Alors, je m'inventais un copain imaginaire et très très fort et surtout très très jaloux et xavier-marie essayait de faire craquer une autre fille en lui sortant son porte-feuille rempli de billets et sa grosse mercedes qu'il pourrait conduire quand il aurait son permis. Aujourd'hui, il doit être marié à une proute-ma-chère qui adooooooooooore la nouvelle collection de Gucci mais je suis certaine, et dans un sens ça me rend un peu triste, qu'ils n'ont ni l'un ni l'autre conscience de la vraie valeur de l'amour. Parfois, un baiser, un sourire, un regard, un morceau joué à la guitare rien que pour vous... ça vaut tous les bijoux du monde...

A 20 ans, en plein examen d'encyclopédie de la traduction (rassurez-vous, le cours est plus intéressant que son titre), quand le prof me demande "alors mademoiselle, vous avez lu mon livre?"... question qu'il a posée à bcp d'étudiants et à laquelle bcp ont répondu par l'affirmative alors que non, clairement, ils ne l'avaient pas lu... je me suis rappelée du conseil de petite maman, j'ai voulu être honnête et résultat...
"rassurez-vous mademoiselle, vous allez avoir deux mois pour le lire puisque nous nous voyons en septembre..."

Alors forcément, aujourd'hui, parfois vous vous dites qu'un tout petit mensonge ne peut pas faire de tort...et vous débarquez à Rome et votre patron, genre un mec super important puisqu'il est tjs au téléphone ET en costume trois-pièces, vous demande de passer dans son bureau pour "mettre les choses au clair"... oui, ça fait peur... j'ai eu mal au ventre pendant une heure avant de passer dans son bureau et là...

"Lo so... dire buggie non è una cosa... beh devi dire agli studenti che sei Americana perchè pensano che tu sia di madre lingua inglese..." *

Alors, une chose est sûre... c'est pas à Rome que je vais apprendre à arrêter d'embellir la vérité ;)



*"Je sais... dire des mensonges n'est pas .... mais bon, tu dois dire aux élèves que tu es Américaine parce qu'ils pensent (enfin, nous les crétins de la direction de l'école leur avont menti en leur disant**) que tu es de langue maternelle anglaise..."

* traduction officielle de l'italien
**note du traducteur

vendredi 8 août 2008

Tout fout le camps...

En 2008, j'aurai pleuré beaucoup et entamé mon quota de larmes pour 2009 & 2010.

En 2008, tu m'as quittée...tu es partie sans faire de bruit. C'est ce qui fait le plus de mal parce que jamais, je n'aurais pu imaginer que tu puisses arrêter de respirer. A l'hôpital, ils nous ont dit que c'est ton coeur qui avait cessé de battre mais ils se sont trompés, ils ne te connaissent pas... moi, je sais que ton coeur ne s'arrêtera jamais de battre. Où que tu sois...

Merci de m'avoir élevée, d'avoir couru avec moi après la glace quand j'avais 7 ans, d'être allée me rechercher chez la voisine raconteuse d'histoires magiques parce que maman allait arriver et qu'elle allait me gronder d'être encore chez les gens si tard; merci de m'avoir fait des robes de princesses, celles qu'une petite fille ne pourra jamais oublier; merci de m'avoir permis d'être celle que je suis aujourd'hui; merci de m'avoir donné le biberon, changée, bercée, endormie, écoutée, encouragée, défendue... et tout simplement aimée.

On se retrouve... d'ici quelques années. On en aura des choses à se raconter... et moi, quelques-une à me faire pardonner...

mercredi 4 juin 2008

Carrie, Mister Big & Me ...

Je pourrais être Carrie Bradshaw...

C'est vrai... Ecrire sur le sexe et les relations amoureuses, c'est hyper facile. Il suffit de tendre un peu l'oreille... nous sommes entourés d'histoires d'amour et de sexe. Jolie. Glauque. Triste. Pathétique. Drôle.

Mettre des mots, ses mots sur des histoires roses en portes-jaretelles, c'est hyper simple.

Acheter des chaussures et pousser un cri de joie lorsque les petits escarpins roses n'existent plus qu'en 39... Ma pointure! C'est facile. Sortir sa carte visa. 110 euros. On en parle plus... ou du moins avant le 23 du mois, date à laquelle monsieur Visa, avec qui vous avez été pourtant généreuse les mois suivants, vous envoie sa petite note.

Puis avoir un Mister Big, c'est très facile aussi. Il suffit de le rencontrer à une période où il est pris et vous sentimentalement dans le doute. De rester en contact. Mais pas tous les jours. De ne pas pouvoir vous empêcher de vous embrasser quand vous voyez même si vous savez qu'au fond, c'est mal. De ne pas pouvoir vous empêcher de l'aimer même si vous savez qu'au fond, c'est mal. De le laisser vous faire du mal parce qu'au fond, ça vous fait du bien.

Puis heureusement, il y a Miranda, Sam et Charlotte... ;)

jeudi 8 mai 2008

Prologue

Il faut un début à tout…


Quand j’avais 10 ans, je me nourrissais exclusivement de nounours de guimauve enrobés de chocolat au lait, de fraises tagada, de poudre au citron qui fait piquer les yeux, de sucettes qui changent de couleur, de chiques qui font de grosses bulles qui claquent, de cerises acidulées et de nic-nac.
Ma vie était alors un gigantesque arc-en-ciel sucré, édulcoré et coloré artificiellement sur lequel se promenaient sans complexe Candy, Georgie, mon petit poney (le blanc avec des crins mauves), Clémentine et toute la clique des bisounours. Ca rassurait les parents, les instituteurs et les parents des amies d’école primaire… J’étais une petite fille normale.
Aujourd’hui, le noir domine dans mon alimentation et mon arc-en-ciel a des allures de ruine de guerre. J’ai un arrière-goût de violence, pornographie et intolérance dans la bouche. Je bouffe du conflit israélo-palestinien au matin, une petite dose d’attaques suicides pour goûter ; à midi, j’ai le ventre qui sonne creux avec les enfants sous-alimentés du tiers-monde et les malades du sida ; à 16h, il est temps d’ingurgiter ma dose de Bush et de guerre en Irak ; le soir, j’ai la nausée, je me fais vomir…autant être « in » et moi aussi faire partie du clan très fermé des anorexiques-aspirantes-pseudo-star. Si j’ai un peu de chance, le bachelor me choisira…
J’étais revenue sur l’arc-en-ciel pour la surprise-party de Candy le jour où il m’a appelée pour me quitter. Pendant que sa voix prononçait des mots qu’il avait sans doute du répéter dans sa tête pendant des heures car ce n’est pas simple de quitter quelqu’un, surtout une fille dans mon genre qui ne s’y attend pas et qui va sans doute pleurer beaucoup (alors il prévoit le coup aussi et se dit qu’il pleurera aussi pour faire genre je-suis-pas-un-salaud-moi-aussi-ça-me-fait-de-la-peine-de-te-quitter-peut-être-même-plus-qu’à-toi), je pense à la misère dans le monde. Je me dis qu’au moment où il me quitte 4 enfants meurent de malnutrition, 2 Africains contractent le virus du Sida, un homme se prépare à se faire sauter dans une rue d’Israël, une petite fille se fait violer par son père.
Je voudrais lui dire tout ça mais je pleure et j’emmerde la misère du monde. Ce soir, c’est moi la victime, la malheureuse, la pauvre orpheline, la SDF, la sidéenne, la fille qui a raté son bac, la petite fille tabassée. Il a porté un coup fatal à mon joli arc-en-ciel que j’avais ressorti depuis quelques mois pour l’occasion.
Je voudrais alors lui dire des mots qui claquent, qui blessent, qui font mal, qui tuent mais dès que j’ouvre la bouche, je sanglote et lui crie « comment tu peux me faire ça, à moi ? ».
C’est vrai, à une pauvre conne moche et sans cervelle, une top biche méchante et arrogante, une ambitieuse coincée et hautaine, je comprendrais mais là…moi qui l’aime depuis 9 mois, j’ai du mal à saisir. Je me fais pitié et je me dis qu’il a bien raison de quitter une nunuche comme moi…
Au fait Candy, tu peux aller ranger tes boules à facettes et ta robe en strass mauve… de toutes façons, elle te faisait de grosses fesses et le Prince des collines s’est tapé Clémentine pendant que tu préparais ton punch sans alcool.

jeudi 21 février 2008

C'est pour mieux te manger mon enfant...

Demain, j'ai rendez-vous chez le dentiste. Et vous n'imaginez même pas les visions d'horreur qui me viennent à l'esprit quand je m'imagine sur le fauteuil blanc en cuir qui bascule lorsque le méchant monsieur serial-dent-killer- s'approche de vous avec son masque vert...

D'abord y a la salle d'attente. Ne vous fiez pas aux magasines féminins posés négligemment sur la petite table basse. Ils sont là pour vous endormir, vous faire rêver de la petite jupe zara alors que vous allez bientôt avoir l'impression que votre langue a triplé de volume. Puis il y a la petite affiche avec les trois souris pour les enfants qui disent "bien se brosser les dents pour une bonne hygiène bucale". Mon cul oui! J'ai beau me laver les dents 3 fois par jours, je suis quand même assise dans cette salle moche à mourir devant une affiche qui explique la plaque dentaire quoi... merde!

Le dentiste a toujours une heure de retard. Il a sans doute fini à l'heure mais il peut vous regarder dans la salle d'attente grâce à sa petite caméra (oui oui j'ai un dentiste high-tech moi) et se repasser les films pour bien se foutre de vous les soirs où il n'a que ça à faire...et comme le dentiste est pervert (faut être pervert pour passer sa vie dans la bouche des gens...), il vous laisse mariner pendant une heure. Surtout ne vous aviser pas d'être en retard parce que là, comme par hasard, il sera à l'heure (forcément... regarder une salle d'attente vide, c'est moins drôle) et vous passera un savon phénoménal sur le savoir-vivre... et là bonne chance, car un dentiste énervé, c'est pire qu'un dentiste tout court...

Il vous met des produits bizarres qui sentent pas bon et qui vous donnent envie de vomir sur sa blouse verte hideuse... votre langue pèse trois tonnes, vous pouvez vous mordre sans rien sentir (ce qui pose problème quand tout se réveille) et quand vous devez vous rincer le bouche et que vous crachez (attention minute glam'), un filet de bave reste pendu à vos lèvres....

Et tout ça pour la modique somme de... 75 euros...

Et si j'allais chez zara à la place... avec 75 euros, y a moyen que je me fasse du bien...

mardi 12 février 2008

Plus belle mes nuits....

Cette nuit, je suis tombée amoureuse... entre 00.48 et 3.27.

J'ai fermé les yeux en pensant à la journée pourrie qui m'attendait et en me disant que c'était pas possible d'aller se coucher à minuit passé alors que le lendemain tu dois te lever à 6h du mat. Bref je me suis endormie super énervée et là, c'est produit un petit miracle... enfin un miracle à dimension Manon, pas à dimension de oh-mon-dieu-j'ai-vu-la-vierge-marie-et-elle-m'a-redonné-la-vue-amen, non un ptit miracle, genre vous arrivez la dernière au resto de l'école mais il reste encore une crème chocolat parmi les vanilles pas bonnes, ou la petite jupe (ça marche aussi avec les bottes, les top et les nuisettes) en solde, le tout dernier modèle, est à votre taille exacte (genre, c'est un peché de pas l'acheter...)

Bref, je m'égare....

Cette nuit, j'ai rêvé que je vivais dans un épisode de "plus belle la vie"... genre pas j'étais comédienne, maquillée et tout. NAN... je vivais vraiment dans un épisode de "plus belle la vie" avec les mêmes personnages et tout.

Et je tombais folle amoureuse de Rudy... Vous y croyez vous? ;)

Le reste du rêve, c'est... dossier confidentiel, na!

Tout ça pour dire que ma journée a été moins pourrie et que j'ai eu le sourire tout le temps alors merci "Rudy"... :)

mardi 5 février 2008

Mon parfait imparfait....

Mille fois je t’ai cherché des yeux. Au milieu du supermarché, entre le rayon fruit et le rayon surgelés, un samedi soir, à l’heure où tout le monde se rend compte que demain c’est dimanche et qu’on n’a plus rien à boire ni à manger. Dans le métro, coincée entre un grand black et une punkette de 16 ans, un lundi matin, à l’heure de pointe quand tout le monde se rend en cours ou au boulot. Au mariage de ma meilleure amie, en robe de cérémonie bordeaux à 350 euros, entre la danse des mariés et la pièce montée. Le jeudi soir. Le dimanche matin. À Pâques. La veille de Noël. En jeans trop étroit. Nue. Dans la cabine du Zara. Dans mon bain. En plein examen de grammaire italienne.
Mille fois je t’ai perdu du regard. Quand la dame du supermarché m’a foncé dedans avec son caddie parce qu’elle ne faisait pas attention. Quand le grand black a commencé à me dragouiller gentiment. Quand Christel m’a sortie de ma rêverie en me répétant pour la millième fois que vraiment, ils formaient un joli couple.
Je pourrais te dire que je t’ai rêvé mille fois, que je t’ai pleuré plus encore. Je pourrais te dire mille choses qui voudraient sans doute en dire mille autres. Je serais heureuse. Je serais malheureuse.
Avec toi, je deviens une inconditionnelle du conditionnel. Je bannis le futur même antérieur. Je rêve du passé composé et du parfait imparfait.