jeudi 21 février 2008

C'est pour mieux te manger mon enfant...

Demain, j'ai rendez-vous chez le dentiste. Et vous n'imaginez même pas les visions d'horreur qui me viennent à l'esprit quand je m'imagine sur le fauteuil blanc en cuir qui bascule lorsque le méchant monsieur serial-dent-killer- s'approche de vous avec son masque vert...

D'abord y a la salle d'attente. Ne vous fiez pas aux magasines féminins posés négligemment sur la petite table basse. Ils sont là pour vous endormir, vous faire rêver de la petite jupe zara alors que vous allez bientôt avoir l'impression que votre langue a triplé de volume. Puis il y a la petite affiche avec les trois souris pour les enfants qui disent "bien se brosser les dents pour une bonne hygiène bucale". Mon cul oui! J'ai beau me laver les dents 3 fois par jours, je suis quand même assise dans cette salle moche à mourir devant une affiche qui explique la plaque dentaire quoi... merde!

Le dentiste a toujours une heure de retard. Il a sans doute fini à l'heure mais il peut vous regarder dans la salle d'attente grâce à sa petite caméra (oui oui j'ai un dentiste high-tech moi) et se repasser les films pour bien se foutre de vous les soirs où il n'a que ça à faire...et comme le dentiste est pervert (faut être pervert pour passer sa vie dans la bouche des gens...), il vous laisse mariner pendant une heure. Surtout ne vous aviser pas d'être en retard parce que là, comme par hasard, il sera à l'heure (forcément... regarder une salle d'attente vide, c'est moins drôle) et vous passera un savon phénoménal sur le savoir-vivre... et là bonne chance, car un dentiste énervé, c'est pire qu'un dentiste tout court...

Il vous met des produits bizarres qui sentent pas bon et qui vous donnent envie de vomir sur sa blouse verte hideuse... votre langue pèse trois tonnes, vous pouvez vous mordre sans rien sentir (ce qui pose problème quand tout se réveille) et quand vous devez vous rincer le bouche et que vous crachez (attention minute glam'), un filet de bave reste pendu à vos lèvres....

Et tout ça pour la modique somme de... 75 euros...

Et si j'allais chez zara à la place... avec 75 euros, y a moyen que je me fasse du bien...

mardi 12 février 2008

Plus belle mes nuits....

Cette nuit, je suis tombée amoureuse... entre 00.48 et 3.27.

J'ai fermé les yeux en pensant à la journée pourrie qui m'attendait et en me disant que c'était pas possible d'aller se coucher à minuit passé alors que le lendemain tu dois te lever à 6h du mat. Bref je me suis endormie super énervée et là, c'est produit un petit miracle... enfin un miracle à dimension Manon, pas à dimension de oh-mon-dieu-j'ai-vu-la-vierge-marie-et-elle-m'a-redonné-la-vue-amen, non un ptit miracle, genre vous arrivez la dernière au resto de l'école mais il reste encore une crème chocolat parmi les vanilles pas bonnes, ou la petite jupe (ça marche aussi avec les bottes, les top et les nuisettes) en solde, le tout dernier modèle, est à votre taille exacte (genre, c'est un peché de pas l'acheter...)

Bref, je m'égare....

Cette nuit, j'ai rêvé que je vivais dans un épisode de "plus belle la vie"... genre pas j'étais comédienne, maquillée et tout. NAN... je vivais vraiment dans un épisode de "plus belle la vie" avec les mêmes personnages et tout.

Et je tombais folle amoureuse de Rudy... Vous y croyez vous? ;)

Le reste du rêve, c'est... dossier confidentiel, na!

Tout ça pour dire que ma journée a été moins pourrie et que j'ai eu le sourire tout le temps alors merci "Rudy"... :)

mardi 5 février 2008

Mon parfait imparfait....

Mille fois je t’ai cherché des yeux. Au milieu du supermarché, entre le rayon fruit et le rayon surgelés, un samedi soir, à l’heure où tout le monde se rend compte que demain c’est dimanche et qu’on n’a plus rien à boire ni à manger. Dans le métro, coincée entre un grand black et une punkette de 16 ans, un lundi matin, à l’heure de pointe quand tout le monde se rend en cours ou au boulot. Au mariage de ma meilleure amie, en robe de cérémonie bordeaux à 350 euros, entre la danse des mariés et la pièce montée. Le jeudi soir. Le dimanche matin. À Pâques. La veille de Noël. En jeans trop étroit. Nue. Dans la cabine du Zara. Dans mon bain. En plein examen de grammaire italienne.
Mille fois je t’ai perdu du regard. Quand la dame du supermarché m’a foncé dedans avec son caddie parce qu’elle ne faisait pas attention. Quand le grand black a commencé à me dragouiller gentiment. Quand Christel m’a sortie de ma rêverie en me répétant pour la millième fois que vraiment, ils formaient un joli couple.
Je pourrais te dire que je t’ai rêvé mille fois, que je t’ai pleuré plus encore. Je pourrais te dire mille choses qui voudraient sans doute en dire mille autres. Je serais heureuse. Je serais malheureuse.
Avec toi, je deviens une inconditionnelle du conditionnel. Je bannis le futur même antérieur. Je rêve du passé composé et du parfait imparfait.