samedi 29 décembre 2007

Le coeur au bord des larmes...

Je ne vais pas bien. Je triche. Je fais semblant d'avoir la pêche tout le temps. Je m'épuise à sourire à tout le monde. J'ai mal de mentir.

Je sais que vous n'y pouvez rien et que vous ne pouvez rien arranger. Je sais aussi qu'écrire ça sur mon blog est lourd de conséquence. Il y en a qui m'en voudront d'avouer mon mal de vivre parce que ce n'est plus politiquement correct. Il y a ceux qui voudront m'aider et qui seront frustrés de ne pas y arriver. Il y aura ceux qui s'en foutent, quand j'écris un truc triste, ils ont pas envie de lire.

J'ai mal, pour plein de raisons. Certaines sont valables, d'autres le sont moins. Mais voilà... c'est juste comme ça...

Et d'avance, j'en suis désolée...

dimanche 23 décembre 2007

Quand tu descendras du ciel...


Nous voilà donc en pleine période de boules, flocons de neiges et gros monsieurs rouges qui escaladent la façade des maisons...


C'est joli Noël. Noël ça transforme tout. Même la plus moche des maison devient jolie avec des ptites lumières et des guirlandes à paillettes. Même la plus méchante des vendeuses de l'Inno devient agréable et...vous sourit. Même le top argenté à paillettes le plus kitsh de la planète devient super tendance.


Puis il y a les choses qui ne changent pas, quel que soit la date. L'amour et la tendresse que j'éprouve pour vous tous. Alors, du fond du coeur, je vous souhaite à tous le plus beau des réveillons et le plus magique des Noëls, entouré de ceux qui vous aiment et de ceux que vous aimez.


Parce que la magie de Noël existe sans doute encore...

lundi 10 décembre 2007

Zut...

Moi aussi, je veux être une desperate housewife, parler de sexe avec mes copines devant un café noisettes du starbuck à New York, échouer sur une île déserte avec le rassurant Jack, pouvoir parler aux morts comme Mélinda, jouer à la cheerleader devant l'équipe de tree hill et tomber amoureuse du docteur McDreamy...

Au lieu de ça...


Il fait moche. Il fait froid. Il pleut. J'ai pris 500 grammes. J'ai filé mes nouveaux collants tout beaux à cause des chaises pourries de l'école. Et la ptite jupe que j'avait vue en vitrine chez zara a disparu soudainement.


Pas étonnant que je préfère me réfugier sous la couette. Pffffffff....


OK. J'arrête de me plaindre. J'enfile mon jogging et je vais courir sous la pluie pour perdre ces 500 foutus grammes. Mais si je chope la crève, ça sera de votre faute....


Quoique si je chope une pneumonie et que je dois aller d'urgence à l'hôpital... j'rencontrerais ptet le Docteur McDreamieeeeeeeee...et je pourrais lui parler de prostate devant un café de l'hôpital, m'échouer avec lui en salle de réveil, jouer à l'infirmière et voir de vrais morts...

Nan... j'vais rester sous la couette. Je mangerais des yaourts 0% pendant deux jours.... comme punition...

dimanche 9 décembre 2007

J'envoie valser...

Parfois, on se trompe. On s'accroche à de petits détails sans importance. On se regarde dans le miroir et tout ce qu'on voit, c'est une pauvre fille fade qui ne sait pas où elle va.

Puis, on retrouve une photo. Des yeux qui pétillent. De la magie dans un sourire...

Et on envoie valser tout ce qui assombrit notre ciel...


Je suis belle, je suis intelligente, j'ai de jolis projets plein la tête, des rêves de voyage, des amis qui rendent la vie plus belle et la Fontaine de Trevi dans un coin de mon coeur.

Si j'en ai envie, je peux dîner avec un bol de straciatella... peu importe qu'il fasse moins dix dehors. Aller dire à ce garçon que je le trouve beau. Mettre un petit haut mauve flashy que je trouve trop décoletté. Danser jusqu'à 5h du matin. Le laisser s'évanouir dans la nature. Lui dire que je l'aime beaucoup trop. Mettre mes mains sur son ventre et sentir son bébé bouger. Redevenir une petite fille le temps d'une journée. Aller courir pendant des heures sans ne penser à rien. Regarder nos photos sous la couette. Lire un livre d'amour dans mon bain. Goûter tous les coktails de l'impasse. Prendre l'avion pour une destination inconnue.

Me retrouver...

Et te laisser partir...

mercredi 5 décembre 2007

Un petit effort...

C'est tout ce qu'il m'a fallu. Sourire à la dame derrière la vitre. Déposer la lettre. La voir la peser. Relire l'adresse. Resourire à la dame. Payer 1,04 euro.

1,04 euro... c'est ce que coûte une décision qui va peut-être définir ma vie l'année prochaine.

C'est rien 1,04 euro.

Mais partir, ça sera beaucoup. Mais il est peut-être temps de laisser ses vieux démons derrière soi...car être amoureuse d'un fantôme, ça ne sert à rien. Ils ont raison.


Rendez-vous en janvier.... pour voir si la lettre aura parcouru son ptit bout de chemin et m'apportera une nouvelle... bonne ou mauvaise... pour toi ou pour moi....

lundi 26 novembre 2007

Descente sur Rome... la température au sol est de 23°....


Les 8 documents sont remplis, la lettre de motivation a été relue plus de vingt fois pour être parfaite, le CV a été remis à jour, les trois jolies photos N&B faites dans un photomaton au delhaize de Gozée traînent sur mon bureau, la quatrième étant collée sur la feuille numéro 3 du dossier d'admission...


Il ne reste qu'un chose à faire et c'est sans doute la plus difficile: passer la porte rouge de l'agence, la donner à l'agent pour qu'il l'envoie et payer ton timbre.


Après, il sera trop tard pour renoncer. Tu pourrais ne pas être prise mais tu seras déçue. Tu pourrais être prise et tu seras aussi déçue.


Ne pas savoir, douter... ça fait partie de ton quotidien et là, tu n'as plus le temps de réfléchir.


Il a ptet raison... partir ne changera rien entre vous et ça te fera ptet même du bien...


Alors, c'est décidé...demain à 11h, tu vas prendre ton courage à deux mains et envoyer cette foutue enveloppe qui traîne sur ton bureau depuis plus de trois mois...



vendredi 23 novembre 2007

Une confidence innocente entre deux blanches grenadine...

Toujours se méfier quand vous sortez avec petite maman le vendredi soir...

Soirée retrouvailles entre nouveaux et anciens profs dans son école... Qu'y faire?

Rien. Sauf retrouver Steve et Elsane, vos anciens collègues qui vous manquent souvent. Et là tout dérape... Cinq verres de vin blanc, trois blanches grenadine...autant dire trop pour votre petite personne ( même que vous avez du mal à taper cette petite note...).

Mais voilà, l'alcool n'a pas que du mauvais... il a aussi du bon... comme quand vous faites part de vos projets de partir à rome à steve et qu'il vous dit:

"Ta maman m'a dit. Ca lui fait un choc. Surtout qu'elle m'a dit qu'entre vous deux, c'était fusionel".

Et là, tu te rends compte que ta petite maman t'aime. Que tout ce qu'elle dit ou fait n'a que le but de te faire avancer, grandir, mûrir, devenir plus belle, plus forte. Que tu l'aimes. Plus que tout et que tu ne pourrais pas vivre sans elle. Tu t'en veux des horreurs que tu as pu lui balancer. Et tu te promets ce soir, entre deux blanches grenadine, de l'aimer encore plus fort, plus mieux et pour toujours.

Tu leur envoies aussi des sms pour leur dire que tu les aimes. Laetitia. Christel.

Je vous aime. Fort. Pour toujours. Quoiqu'il arrive.

mercredi 21 novembre 2007

Happy Gorthday Virg ....


Aujourd'hui, Virg a eu son anniversaire...



Mais voilà, sortir un mercredi... bof bof... fini le temps où on était étudiantes et donc pas tenues à se lever dmin matin en pleine forme...



Alors, un ciné. Oui, très bonne idée, un ciné.


Note pour plus tard: ne plus jamais aller voir un film qui risque de te faire faire des cauchemars le soir dans ton lit (surtout que tu te débrouilles très bien toute seule). Surtout, si le film est un véritable navet dont le scénario se résume à du sang et des boyaux, sous fond de musique pourrie. Te rappeler pourquoi tu n'avais vu ni le II ni le III.


Point positif: - le sac de bonbons que tu n'as même pas entamé puisque tu as assisté les 5 premières minutes à une autopsie. Une vraie autopsie. Pas les autopsies pour les filles de Grisom & Cie hein.

- les amies. Peu importe le film. Elles assurent toujours. Un max.


Point négatif : - mmmm... cette nuit, sans doute.

- Payer 7 euros pour faire des calins à son écharpe rose... on a vu mieux comme investissement même si... au moins, tu fais des câlins.

- avoir croisé un ancien copain de l'Isti, avoir eu peur qu'il ne te reconnaisse pas et le nier. Parfois, t'es vraiment trop nouille.


Allez ZOU... va te faire l'intégrale de Candy....



Histoire de changer de registre....


mardi 20 novembre 2007

Nos amis Nos amours

Marc Lévy ...


Je rêverais que Marc Lévy puisse écrire ma prochaine histoire d'amour parce que sans aucun doute elle serait alors belle, émouvante et passionnée. 259 pages de bonheur. Mon bonheur.

Tu fermes ton livre et tu en viens même à te dire que finalement, rester des mois dans le coma et avoir ta propre mère qui a envie de débrancher l'unique respirateur qui te maintient en vie, c'est pas mal si au final, tu LE rencontres...

Tu en viens à rêver de partir en voyage humanitaire en laissant ton meilleur ami que tu auras embrassé avant de partir (parce que sinon ça marche pas) et te rendre compte qu'il te fallait bien un voyage à l'autre bout du monde pour te rendre compte que tu l'aimais...

Si j'étais une héroine de Marc Lévy, je serais belle, j'aurais de longs cheveux bruns ondulés qui ont toujours l'air de sortir d'une pub Pantene Pro-V, de grands yeux bleux profonds et un sourire à tomber par terre. J'habiterais un loft à a) New York, b) Rome, c) Londres ou d) Paris (au choix...). J'aurais un job passionnant, genre avocate des droits de l'homme ou médecin urgentiste, architecte d'intérieur ou écrivain à succès. J'aurais eu un passif amoureux assez désastreux et un meilleur ami gay absolument F-A-B-U-L-E-U-X! Un meilleur ami gay avec qui je viderais des litres de vodka les soirs de déprime et que je regarderais dormir en me demandant à qui la faute si tous les beaux mecs qui m'entourent me trouvent trop de seins et pas assez de poils.

Si j'étais une héroine de Marc Lévy, je croirais encore à l'amour. Le vrai. L'unique. Celui des Walt Disney. Celui de première primaire. L'amoureux de toute une vie.

Si j'étais une héroine de Marc Lévy, il me l'offrirait, cet homme parfait dont toutes les femmes rêvent et qui n'est pourtant qu'une légende urbaine.

Si j'étais une héroine de Marc Lévy, je vous ferais baver d'envie sur ma jolie histoire d'amour...


Alors, Marc Lévy... si un jour, par hasard, une nuit où tu n'arrives pas à dormir parce que tu hésites entre deux prénoms pour ta prochaine héroine et que tu t'amuses sur le net en tapant ton nom et que tu lis ce modeste article...

J'adorerais être ta prochaine héroine...

lundi 12 novembre 2007

Parce que c'est vrai...

Comment ais-je pu, un jour, y croire... ou en douter...

Finalement... tout arrive...

Le diplôme de la promotion 2005 de l'ISTI est enfin arrivé, tout fraîchement signé par Madame la Ministre, dans le bureau de mssieur Balliu...

J'ai envie d'applaudir des deux mains... ça ne fera jamais que deux ans et demi qu'on l'attendait.

Parce que quand tu te proposes pour un job avec ta petite attestation de réussite sur feuille A4 qui date du mois de juin 2005... la DRH te regarde avec des yeux écarquillés en se demandant ce qu'elle doit faire avec ce bout de papier insignifiant pour elle et tellement important pour toi...

Mais voilà, c'est qu'on était pas les seuls étudiants à être diplômés cette année-là...et qu'il faut bien deux ans et demi pour signer la masse de diplômes 2005. Merci Marie-Do...

Et désolée de t'avoir collé des cornes de diablesse lors de nos manifs mais avoue... tu nous as bien fait ch*** ... enfin je voulais dire, tu avais parfois des idées farfelues et nous, pas assez d'humour.

Pour aller chercher ce petit diplôme, il va donc falloir reprendre le train direct charleroi-bruxelles, le tram 23 arrêt bascule, passer devant le léonidas (même pas tentée... c pas bon les léonidas) mais résister à entrer à l'inno pour aller essayer une petite jupe esprit qui me fait littéralement craquer (trop courte a dit petite maman et petite maman a toujours raison)... puis rester plantée devant le bâtiment gris dégueu qui a vu passer beaucoup de choses (dont un accident de voiture, un piquet de grève, des fous rires et des larmes...) et puis entrer, passer devant le bocal, entendre Nathalie dire "Maaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnoooooooooon" mais sans le "Auuuuuuuuuuuurééééééééééééliiiiiiiiiiiiiiiie"... ça a tout de suite moins de charme.
Risquer de croiser des profs que t'as vraiment bien aimé et d'autres qui t'ont carrément par moment dégoûté des langues....voir de loin le Coé parce que tu te connais , t'oseras pas y passer et puis dans le fond, t'as plus rien à y faire. Descendre au 004, voir mssieur Gahide dans sa biblio, derrière son ordinateur et les étudiants ds la cafet (rien à envier à celle d'Hélène et les garçons même si on a jamais eu d'alfredo...et ça nous aurait bien aidés dans le groupe G) en train de tradui... de jouer à la belotte...
Te rendre compte que non, sans Medhi, Mika, Auré, Zu, Cha, Méla, Shi, Stef, Cora, Fred, Caro, Mariella, Sarah, Pat, Renato et cie... t'as plus rien à y faire sauf vite aller chercher ton diplôme chez mssieur Balliu et vite reprendre le train vers ton ko... ta maison...

Vers ta maison...

Et te replonger dans les années 2000-2006 dès que tu as le blues, appeler Auré, envoyer un sms à Zu, un mail à Cha...

Et te rendre compte que l'Isti, c'est une partie de toi mais une petite... et que le plus beau reste à venir...

:)

dimanche 4 novembre 2007

Si j'étais une chanson en ce moment....

On fait aller, on s' laisse tenter,on s' fait couler les 100 paliers,
on s' r'met d'dans et comme une conne,ça occupe les temps, les neurones
puisque le monde dans notre dos continue de tourner ce salaud
pendant qu'on crève de trop d' mémoire, pendant qu' la fièvre nous cloue dans l' noir

Qu'importe l'endroit, j'suis toujours à l'envers
qu'importe mes choix, j'fais toujours le contraire
ça fait mal, tellement mal, plus mal toujours,
quand on s'empale sur son amour

je fais aller, je fais courirde fausses idées, un faux sourire
j'ai des problèmes d'apesanteur, je sens qu'le ciel écrase mon coeur
alors comme ça les bras des autres accaparent tellement moins les nôtres
mais on est plus seul que jamais, contre un corps nouveau c'est secret, c'est secret

mon dieu c'est fou c' que j' peux l'aimer et après tout qu'est ce que j'en sais
je vis très bien sa solitude mais quand il vient,je me dénude!
mais c'est pareil, toujours pareil on s' promet pas monts et merveilles
c'est mieux que rien,c'est pire que tout,
mais au matin y'a plus de nous,
plus de nous
plus de nous
plus de nous
plus de nous

mardi 30 octobre 2007

Fairy tales...



Eventually you grow up and one day you open your eyes and the fairy tale disappears.

Most people turn to the things and people they can trust.

But the thing is, it's hard to let go of that fairy tale entirely because almost everyone has that smallest bit of hope and faith that one day they would open their eyes and it would all come true...










dimanche 28 octobre 2007

Lu sur MSN...

Angelo....Eva is coming dit :
y a des poufs chez ikea?

manoninthesky.blogspot.com dit :
bah il doit y en avoir mais souvent les pouffes sont casées avec des connards d'armoire à glace...




Et après, on dira que je n'ai aucun humour :p

To Choose...


J'envie les gens sûrs d'eux...



Ceux qui n'hésitent pas trois quarts d'heure devant le menu au restaurant alors que moi, je passe une demi-heure à hésiter entre la mousse au chocolat fondante ou le délice aux trois chocolats, ce qui a le don d'énerver tout le monde....




Ceux qui, limite, imposent LE film à aller voir au ciné alors que moi, je me tâte entre pleurer avec le joli Patrick Bruel ou rire avec Lizzie de Grey's anatomy...parce qu'après tout, c'est un choix super délicat....




Alors, quand il s'agit de mon propre avenir, là... c'est carrément le grand bordel digne du plus beau souk de Marrakech...




25 ans et toujours pas de plan fixe d'avenir...voilà qui angoisse petite maman et Mister G et qui me laisse rêveuse. D'un côté, je me dis que je ne me suis pas encore plantée puisque j'ai le choix entre plein, plein de choses. De l'autre, trop de choix, ça fout la pression...


Alors, je fais des listes. J'adore faire des listes. La liste des avantages à quitter la Belgique et la liste des inconvénients. La liste des choses à faire avant 30 ans. La liste des choses à dire avant de mourir. La liste de mes musiques préférées....


Je reste sur mon rebord de fenêtre, mon cahier hello kitty à paillettes ouvert à la page 23, celle de la liste des garçons que j'ai aimés ou que j'aime encore... et je me dis qu'il est la plus belle des raisons pour partir... et la plus belle pour rester....


vendredi 26 octobre 2007

...


Toutes les histoires commencent pareil....



Comment ça a commencé lui et toi...



T'en sais plus trop rien et dans le fond, on s'en moque pas mal...



Ce qui compte, c'est aujourd'hui, c'est lui, c'est toi, c'est vous...





Ce qui compte, c'est de savoir ce que ce que tu vas faire aujourd'hui... Si tu es vraiment capable d'oublier ce qui vous entoure, les mensonges, l'hypocrisie des autres, toute cette merde...


Tu t'es battue, souvent seule, contre ceux qui osaient douter de lui... A chaque fois qu'ils l'insultaient, tu les assassinais en silence...
Alors pourquoi t'être mise, toi aussi, à douter de lui...Tu as du mal à affronter ton regard dans le miroir....


Tu le sais... Ce qui compte, c'est de savoir si il partira encore... et si tu sauras vivre avec ça....


mardi 16 octobre 2007

ErAsMuS 2003.... Rome / Part II

Tes souvenirs d'erasmus, tu les as mis dans un ptit recoin de ton coeur...et dès que tu as le blues, que ton ciel devient un peu gris, à chaque fois que tu as envie de crier, de pleurer...c'est là que tu te réfugies...

Tu essaies de te souvenir de tout mais tu sais qu'il y a des milliers de choses que tu as oubliées...

Tu te souviens du premier déménagement pour aller vivre avec Antonio, Rafa et Santiago; tu te souviens de vos soirées sangria-pasta; tu te souviens de ton émerveillement la première fois que tu as revu la Fontaine de Trevi... et si tu es très concentrée, tu peux encore sentir sur tes lèvres le goût de ta première glace romaine.

Rome t'a marquée pour la vie...

jeudi 23 août 2007

...ErAsMuS 2OO3...RoMe/Part I

L'erasmus, c'est plein de choses dites et plein de choses sous-entendues. C'est beau, c'est magique, c'est flippant, c'est excitant, c'est enrichissant. On ne revient jamais tout à fait la même après une expérience à l'étranger et ça peut être difficile à comprendre pour ceux qui sont restés.

D'abord, y a le départ. Angoissée et heureuse à l'idée de partir, de tout quitter pour l'inconnu, de pouvoir tout refaire. Une nouvelle vie, une nouvelle école, une nouvelle maison et de nouveaux amis. Il t'a quittée il y a maintenant 6 mois mais tu l'aimes toujours et tu te dis que changer d'air te fera du bien. Alors fini le bol de céréales au lait pour déjeuner; désormais, toi qui ne savais pas boire une goutte de café avant de partir, tu ne pourras plus te passer de ton petit expresso le matin avant de filer prendre le métro ligne A jusqu'à Aurelia.

Tes parents t'emmènent à l'aéroport, toi et tes deux valises remplies de plein de choses dont tu ne sais même pas si tu en auras l'utilité mais bon... tu pars 6 mois, c'est beaucoup et peu à la fois. Tu te surprends même à pleurer alors que tu leur dis aurevoir, le côté angoissant du départ. Une fois dans l'avion, tu te mets à rêver de la Fontaine de Trevi, de la Basilique Saint-Pierre et de la Place d'Espagne, le côté heureux du départ.

Arrivée sur place, Rome, c'est le bordel... Ca crie, ça parle fort en dialecte, ça se presse au bar pour boire un caffè, ça te fait tourner la tête, ça discute de qui est la plus forte: la lazio ou la roma, ça s'embrasse, ça dit "ciao bella", ça matte, ça porte des couleurs flashy, c'est beau, c'est pollué, ça sent le basilic... T'as mal aux bras à cause de tes deux valises trop lourdes à cause des bouquins et des dictionnaires ou ptet aussi à cause de la tonne de vêtements que tu as emmené avec toi. Tu vas vivre chez une romaine de 80 ans avec ta copine de classe. Vous avez juste un bout d'adresse. Vous demandez maladroitement, on vous répond en anglais, vous vous vexez. Dans le bus romain, c'est le bordel..."Deve comprare il biglietto prima di salire signorina" dis sur le ton du reproche. Tu ne savais pas, tu rougis et tu tentes d'embarquer tes deux valises qui te semblent de plus en plus lourdes dans le putain de bus avec le connard de chauffeur pas sympa. Tu empêches les gens de passer avec tout ton barda. Ils vont bosser, ils sont en retard, le bus est plein et ils râlent. Un vieux monsieur commence même à te crier dessus en italien. Tu te surprends à lui répondre dans un italien presque parfait et puis quoi...."sono erasmus....". Une vieille dame te sourit. Tu reprends confiance. L'erasmus ça va être bien...

mardi 3 juillet 2007

La Bonne résolution...de la semaine

Il faut que je passe mon permis théorique. Y a pas d'avance. Par la porte ou par la fenêtre (mais de préférence par la porte...).

Idéalement, j'aurais eu mon permis à ma sortie de rhéto. Dans ma vie idéale aussi, je n'aurais pas raté ma première candi, j'aurais trouvé un job à Rome et je serais aujourd'hui fiancée au plus extraordinaire des hommes.

Comme quoi, la vie idéale et les "idéalement", c'est bidon...

Alors voilà, le 12 juillet, j'aurais 25 ans et je n'ai toujours pas mon permis et je sais, c'est pathétique. Surtout lorsque des élèves me proposent de me ramener (hum hum) dans leur peugeot ou leur opel ou lorsque je croise les "ptits" à qui je donnais cours d'équitation au volant de la voiture de leur papa-maman alors que j'attends le bus...

Petite maman s'énerve aussi, ce qui fait rire Mister G, qui rigole tout de suite moins quand son aînée de fille lui téléphone pour venir la chercher à pas d'heure à loinville. Petite maman voudrait que sa petite fille devienne une femme moderne et indépendante grâce à un petit livret rose avec une moche photo (tous les gens que je connais ont une moche photo sur leur permis...ça doit être une sorte de tradition donc je vais pas déroger à cette règle universelle et j'frais une sale tête sur la photo de mon futur permis). Petite maman me répète maintenant trois fois par jour "Il est temps que tu passes ton permis!". Et ça me tue de le dire mais elle a bien raison...

Alors, c'est décidé... j'étudie. Je coupe msn, mon gsm, j'ouvre le manuel et insère le cd dans l'ordi portable...et je passe mon permis théorique...et j'essaie de le réussir, c'est toujours mieux ;)

jeudi 14 juin 2007

La settimana prossima alle 9...

Arrivero' a Roma e non vedo l'ora...

Non capisco perché mi ha cosi' colpita direttamente al cuore ma questa città... La amo...

Semplicemente...

dimanche 3 juin 2007

Mais oui, mais oui... L'école est finie...

Depuis que j'ai l'âge de m'en rappeler, j'ai toujours entendu parler d'école, d'élèves, de profs, de retenues, d'interros et d'examens.

Certains naissent dans une boucherie et auront une aversion totale pour la viande; d'autres sont fils de médecins et ne supportent pas la vue du sang ou sont nés dans une boulangerie et ne dorment pas bien si, au petit matin, ils ne sont pas réveillés par l'odeur du pain frais.

Moi, mes parents sont profs. Tous les deux. De français. Tous les deux.

Très tôt, j'ai imaginé l'école comme un lieu magique avec plein d'amis et de jeux à faire. Tous les matins, maman me déposait chez mamy-gâteau-au-chocolat et en passant devant l'école primaire, je les voyais en train de jouer et de s'amuser. Alors que j'allais rester seule, avec mamy-gâteau et petite-soeur-au-bois-dormant certes, mais seule dans le grand jardin avec la balle rouge.

Quand d'autres petites filles jouaient à la maman, moi, je jouais à la maîtresse d'école avec tous les personnages que je trouvais: les poupées bien sûr, mais aussi les coccinelles et le chat. Le chat qui, visiblement n'en avait rien à faire de l'école, puisqu'il désertait souvent ma salle de classe.

Quand est arrivé le premier jour d'école (le vrai, les maternelles, c'est pour les bébés), cela faisait une semaine que je ne dormais pas. J'avais tout imaginé: la maîtresse aux longs cheveux blonds, le tableau noir que je pourrais effacer toute seule comme une grande, les grands cahiers lignés où j'apprendrais à écrire et plein d'amis.

Ma première maîtresse avait 50 ans et les cheveux courts gris. J'étais déçue. Plus tard, je me suis rendue compte que, les cheveux longs en moins, elle avait été une première instit parfaite.

Je n'ai pas vu mes 6 années primaires filer. Et à 12 ans, j'étais toujours aussi folle d'école.
A l'athénée, j'ai changé. Bien sûr, j'aimais toujours autant voir la fin des vacances approcher mais j'avais désormais "mes préférences": vive l'anglais et le français, à mort les maths et la physique.

Quand cette année, je suis passé de l'autre côté de la barrière, je me suis demandé comment je réagirais au mois de juin. Je suis triste, un peu nostalgique parce que mine de rien, en un an, on tisse des liens parfois forts avec certains de ses élèves et cela fait de la peine de leur dire aurevoir.

Demain sera la dernière journée de cours de Melle Gustot... rendez-vous peut-être en septembre :)

mercredi 30 mai 2007

La salade de fruits avait un goût salé...

En ce moment précis, ma vie...c'est le bordel! Un peu comme si je m'amusais à mettre du sel un peu partout dans ma salade de fruits...Et j'ai beau me dire que, plus je mets du sel et plus ça aura un goût dégueulasse, je ne me décide pas à arrêter...Et je le fais avec le sourire en plus...

En ce moment, mon cerveau et mon coeur se disputent sans arrêt. Et ça va même jusqu'à me donner la nausée le matin. Ces deux-là, ils sont rarement d'accord mais ne le font généralement pas trop savoir...Le coeur est le plus fort et donc, l'emporte assez facilement et le cerveau se contente de me faire hausser les yeux (comme le smiley msnien...).

Seulement voilà, le cerveau a décidé de se rebeller et fout le brin dans ma vie. Il en a marre et a décidé de porter plainte officiellement devant petite maman et meilleure amie numéro deux. Et j'ai donc tout naturellement, entendu la plainte de mon cerveau sortir de ma bouche devant les yeux ébahis de mes deux témoins...

"Manon se confie et ouvre son coeur..."

Non, mon coeur, lui il se ferme... et il a envie que le cerveau la ferme.

jeudi 17 mai 2007

Lu en passant...

- Sais-tu ce qu'est le Bachert, Zofia?
Zofia ne répondit pas, la voix de Reine se fit plus douce encore:
- Ecoute bien, c'est la plus belle histoire du monde: le Bachert est la personne que Dieu t'a destinée, elle est l'autre moitié de toi-même, ton vrai amour. Alors, toute l'intelligence de ta vie sera de la trouver, de la reconnaître et surtout...de ne pas la laisser partir.
Dieu regarda le ciel et prit Zofia sous son épaule.
- L'amour est la plus belle chose que j'ai inventée. L'amour, c'est une parcelle d'espoir, le renouvellement perpétuel du monde, le chemin de la terre promise. J'ai créé la différence pour que le monde cultive l'intelligence: un monde homogène aurait été triste à mourir. Et puis, la mort n'est qu'un moment de la vie pour celui ou celle qui a su aimer et être aimé.
- Mais le Bachert est une histoire vraie, non?
- Belle idée n'est-ce pas? Que celui qui trouve son autre moitié devienne plus abouti que l'humanité toute entière. Ce n'est pas l'homme qui est unique en soi - si je l'avais voulu ainsi, je n'en aurais créé q'un; c'est lorsqu'il commence à aimer qu'il le devient. La création humaine est peut-être imparfaite, mais rien n'est plus parfait dans l'univers que deux êtres qui s'aiment.
Sept jours pour une éternité, M. Lévy

Le verre à moitié plein...

Vous connaissez sans doute des éternels optimistes; vous savez ceux qui trouvent toujours quelque chose de super positif quand vous essayez de gagner le concours de celle qui a la vie la plus merdique en ce moment.

Ils essaient de vous redonner le sourire...

Parfois, en vain.

J'les envie parfois ces personnes-là. Mais je doute qu'elles gardent le sourire à tout moment, quel que soit le moment. J'suis sûre qu'elles portent un masque et que le soir venu, quand elles rentrent chez elles après avoir deversé tout leur lot de bonheur facile et de sourires mielleux, elles râlent sur leur verre à demi-vide plutôt que de s'extasier devant leur verre à demi-plein.

Moi, j'aime râler, bouder. J'aime vraiment ça et puis, ça dure jamais longtemps. Ca me fait du bien et ça fait passer la pilule. Mais ces éternels optimistes me gâchent constamment ce petit plaisir en essayant de trouver ce qu'il y a de "chouette" dans une situation qui ne l'est pas.

Quand vous foirez une année scolaire, un examen; quand vous vous faites jetter comme une petite crotte de Chiwawa par quelqu'un que vous aimez; quand vos amis vous laissent tomber sans aucune raison valable; quand il n'y a pas plus de chocolat double-lait au delhaize; quand vous avez eu une journée de merde et que vous n'avez qu'une envie, aller vous jeter sous la couette et que votre lit n'est pas fait et qu'il y a plus de draps propres; quand vous vous cassez/foulez une jambe ou un bras; quand vous vous êtes fourées dans une histoire dont vous ne sortirez pas intacte...

Elles sont persuadées qu'il en ressortira quelque chose de "chouette" ou de "positif".

Chouette et positif doivent être leurs mots préférés. Elles touchent peut-être quelque chose à chaque fois que leur jolie bouche positive s'ouvre pour dire un de ces deux mots.

Un trop plein de bonheur sans doute...

lundi 14 mai 2007

Il pleut...

Aujourd'hui, il pleut. Il pleut beaucoup trop et ça me fout le cafard.


Ca devrait pas et pourtant, la pluie, ça me rend triste. Comme si y avait pas assez d'eau qui coule en ce moment. Des larmes de pluie, peut-être.

Ces goutes de larmes au milieu d'un océan de pluie, ça donne aussi la nausée. Et ça donne aussi envie d'hurler, très fort pour que tout le monde entende.

Je me demande où je vais, qui je suis et comment je vais assumer ce que je risque de devenir. Comment je vais pouvoir vivre sans lui, sans elle, sans eux.

Il serait tellement bon de se mettre en colère une fois pour toute. D'évacuer cette colère qui me ronge peu à peu depuis décembre.

J'aimerais comprendre...

dimanche 13 mai 2007

Hier...

En rentrant après ma jolie journée avec la promo 2000, j'avais trop de peket dans le sang pour pouvoir m'endormir rapidement.

Je me suis allongée sur le lit et j'ai réfléchi...Enfin, j'ai essayé de réfléchir...


Et j'ai tellement essayé que je me suis endormie et que j'ai rêvé de lui une bonne partie de la nuit.

Il était doux, fort, tendre,... comme à chaque fois mais ensuite, il a ouvert la fenêtre, m'a tendu la main et m'a demandé de lui faire confiance et de sauter avec lui dans le vide.

J'ai sauté.


Et je me suis réveillée, sans lui sous les draps....

Entendu hier...

Laeti : "C'est de la cannelle"

Manon: "Ben, ça sent pas du tout la cannelle"

Rita: "Ca sent le cul!"

.............


Laeti: "Avoue qu'elle est pas belle...elle est carrément moche..."

Rita: "Oh vous êtes vraiment méchantes"

Laeti: " Quoi, tu la trouves belle?"

Rita: " Le problème, c'est qu'elle est pas intelligente non plus..."

............

mardi 1 mai 2007

1er mai...

Journée du muguet :)

Le muguet, c'est joli et ça sent bon...

Un peu comme les cheveux de ma petite soeur... Ma petite soeur que j'aime fort fort.

Hier, assises comme des gamines, devant les vieilles photos, à l'âge insouciant où on ne se préoccupait que de savoir si mamy allait faire un cake au chocolat ou aux fraises, où on passait nos journées ensemble à jouer à mille jeux, où le jardin devenait le plus beau des manèges, quand les insectes devenaient nos meilleurs amis et quand on courait chercher 20 francs parce qu'on entendait au loin "la glace"...j'ai retrouvé un peu de notre enfance.

A l'âge où tout était simple et beau, avant que l'amour ne vienne tout compliquer...parce qu'on a beau trouver qu'il s'agit d'une chose merveilleuse, l'amour, ça prend la tête, ça fait pleurer, ça fait douter...bref, souvent, ça fait chier...

Hier, pour la première fois, je me suis surprise à espérer qu'on aurait toutes les deux des petites filles qui pourraient devenir les meilleures amies du monde; je me suis surprise à avoir envie d'un bébé... même si je sais que pour en avoir vraiment envie, il faut être deux et que cela doit être une décision d'amour avant d'être une envie de petite fille nostalgique du passé...

Persuadée que j'étais une "amoureuse" avant d'être une "maman", je suis peut-être en train de changer... Allez savoir pourquoi...

samedi 28 avril 2007

On fait quoi...

Quand on est amoureuse et qu'on aime alors qu'on en a pas le droit...

Quand on a envie de lui alors qu'on en a pas le droit...

Quand on a besoin de l'embrasser alors qu'on en a pas le droit...



On se mure dans le silence...


Et on l'aime encore plus fort...

mardi 24 avril 2007

J'me sens pas belle...

Quelle est la fille qui n'a jamais pensé ça en se regardant dans le miroirs ou en se comparant aux autres filles dans une soirée, dans sa classe ou même dans une fête de famille...

On le pense toutes et c'est normal. A force de nous gaver de mannequins anorexiques et de femmes refaites de partout qui frôle la perfection esthétique, nous, les filles ordinaires, nous trouvons moches... et pourtant...

Parfois, quelqu'un vous trouve belle et vous le dit. Et cela éclaire votre journée même si c'est un parfait inconnu.

Jusqu'à mes 18 ans, j'étais persuadée d'être une fille quelconque sans aucun charme... et puis, un jour, au cours d'une soirée à l'ISTI, un ami m'a dit:

"Tu sais Manon, la beauté la plus belle est celle qui s'ignore..."

Là, j'ai du faire une drôle de tête parce qu'il a levé les yeux au ciel (un peu comme Mademoiselle S. quand elle parle de ma vie sentimentale) et a continué:

"Des filles comme toi, belles et qui le savent même pas, j'en connais quelques unes et ça me fait chier que vous baviez devant des gravures de mode sans aucun charme. Et je te dis pas ça pour essayer de te mettre dans mon lit ou une connerie de ce genre mais j'voudrais que tu réalises que ces filles à 40 ans, elles auront plus rien: du silicone dans les seins, du botox dans le visage, des lipos qui auront mal tourné et le regard vide. Toi, tu auras toujours tes yeux et ton sourire. Et crois-moi, ça te rend belle et ça fait tout ton charme..."

Je crois que ce soir-là, je me suis endormie plus légère et que le matin, devant le miroir, j'ai du me trouver belle... enfin, jusqu'à ce que je croise une top biche dans la galerie en allant à l'école et que je compare mon reflet au sien dans un miroir...

On ne changera pas...mais bon, il avait sans doute raison et on vaut mieux que ces pouffes superficielles NA!

Puis, comme on aura toujours notre regard et notre sourire naturels à 40 ans, là... on prendra notre revanche, je te le promets ;)

lundi 23 avril 2007

Convers au sommet...

Convers comme dans "conversation" hein... j'vais pas vous parler chaussures...Oh zut, j'en vois des déçus au fond du Blog... :(

Bref, cet aprem, rendez-vous msnien avec une bonne copine (qui ne veut pas que son identité soit divulguée car son amoureux lit le blog et qu'il n'aime pas qu'elle traîne sur msn...) sur le pourquoi du comment du quand de l'Irlande et de Dublin.

Mademoiselle S. (appelons la comme ça... elle va adorer avoir une identité secrète) pense donc que dire oui à monsieur keep-in-touch (qui s'appelle en fait josé mais qui ne parle pas espagnol... srait plutôt parisien vu l'accent... désolée Ben ;) ) est une très mauvaise idée. Elle argumente que je partirais pour les mauvaises raisons...
Selon elle (toujours), je suis sentimentalement fragile en ce moment et donc sujette (oui je parle bien de temps en temps) à prendre des décisions de "lobotomisée qui aurait trop regardé le loft ou la ferme" (selon ses termes exacts): je le fuis, je les fuis, je la fuis...mais à Dublin ou ailleurs, la situation sera la même, je serai perdue...

J'ai beau lui rétorquer que la lobotomisée que je suis (mais qui ne regarde pas trop le loft et la ferme) a bien les pieds sur terre et ne prendra pas de décision à la légère, Mademoiselle S. outrepasse ses droits en utilisant à volonté le petit smiley qui lève les yeux au ciel... (bref celui qui m'énerve... et elle le sait, la traîtresse)...

Vivre au milieu des petits Elfes avec Sean et Ian, boire de la Guiness et de la Strongbow en regardant les Celtics et écouter les Corrs en pensant à ...

C'est ptet pas si mal que ça...

Les gens que j'aime m'attendront... ou prendront l'avion :)

dimanche 22 avril 2007

Vendredi- 16h - sur la terre....

Driiiiiiiiiiiiiiiiing... (où je sais je fais bien la sonnerie de téléphone portable)

Un numéro bizarre avec plein de chiffres s'affiche... J'réponds ou j'réponds pas? J'hésite pendant deux secondes en me disant en appuyant sur la touche du ptit téléphone vert que je n'ai rien à perdre et qu'il existe toujours l'autre touche (celle du ptit téléphone rouge) si je veux mettre un terme à une conversation que je n'ai ni l'envie ni le courage d'avoir par cette belle aprem printanière... Bref...


"Hi, Miss Giustô" (Oui c'est comme ça que le ptit monsieur a dit mon nom...)

Zut... j'vais devoir parler anglais, la galère. J'en vois là, dans le fond du blog qui se marrent... "Mais dis Man, t'as pas fait des études de langues toi? Attends, de l'italien et... de l'anglais, non?"

Oui, mais voilà, assister comme une brave petite fille aux cours istiens de Mssieur Kéo ou dormir à ceux de Mssieur Ghils... ben c'est pas comme avoir une conversation avec un ptit Anglais-Américain-Irlandais (vous z'allez pouvoir biffer la mention inutile après...)

Bon, je règle mon cerveau en mode anglais on, prend ma plus jolie voix et...

"Speaking"

(oui oui tout ça pour ça...)

Bon, le ptit Irlandais (oui un Irlandais youpie) m'annonce que le CV envoyé au mois de septembre dans les compagnies de Dublin (E-Bay & Cie) a fait son ptit bonhomme de chemin et que plusieurs (hé oui m'dame plusieurs) boîtes sont intéressées par mon profil...

J'ai bsoin de m'asseoir...

Il me demande si je suis libre directement pour passer des interviews et venir "as soon as possible" à Dublin. M'installer sera facile: plein de petits Irlandais m'attendent comme roomate... Mon nouveau copain s'emballe, s'extasie sur cette opportunité, sur la beauté de Dublin, les progrè que je vais faire en langue (mmm j'dois le prendre bien ça?) ...

Bref, je me dois de calmer son ardeur en lui annonçant que je ne suis pas libre avant le 30 juillet (boulot jusqu'au 30 juin et vacances en Italie après...) et que je ne suis pas certaine de vouloir bosser à l'étranger loin de ceux que j'aime...

"OK.. We keep in touch, you have my number"

Alors voilà, je vais terminer mon année en tant que prof, préparer mes exams, partir à Pompéi et à Rome avec les ptits élèves, profiter du soleil de Toscane, aller à Werchter, profiter de mes amis et voir grandir la petite Chiara...

Et j'ai le number de keep in touch si je veux aller boire de la guiness et améliorer mon anglais...

dimanche 25 mars 2007

Au revoir ma petite pralinette...

Ce matin, enfin, il y a une heure environ... Mon petit chat est mort. Il aurait pu tomber d'un toit ou se faire écraser par une méchante Mercedes mais non.

Le vétérinaire l'a piquée parce qu'elle souffrait trop à cause d'une leucémie ou d'un cancer. On ne saura jamais et je m'en fous.

Je sais que pleurer la mort d'un chat peut sembler idiot vu le nombre de personnes humaines qui meurent à chaque seconde aux quatre coins du monde à cause de différents fléaux mais voilà, elle était mon petit chat, ma petite boule de poil avec qui je dormais, à qui je faisais des calins et à qui je confiais tout, encore à 24 ans.

Je sais aussi qu'elle est mieux là où elle est que dans le fauteuil à souffrir, incapable de manger et de dormir mais j'aurais voulu la protéger, l'empêcher de tomber malade et de partir.

C'est idiot mais elle va vraiment me manquer...

mardi 20 mars 2007

Un jour, mon prince viendra... {part two}

Mon premier bal a été un réel moment de pur bonheur... Surtout sur le coup de 2h50 du matin... mais avant ça...

Je me suis rendue compte que j'avais de la chance d'avoir des collègues aussi chouettes (parce que visiblement, c'est pas donné à tout le monde...). Entre les petits pas de danse dans la salle à orchestre, les bouteilles de champagne (désolée d'être si maladroite une coupe de champagne dans la main Céline), notre superbe interprétation du Jerk devant nos élèves et surtout nos fous rires avec Virginie et Manu qui ont résonné plusieurs fois dans les couloirs de l'athénée, on peut dire que la soirée était presque parfaite... même si j'avais hâte de m'enfuir pour le retrouver.

2h30, je commence à avoir chaud... Virginie n'arrête pas de me sourire, elle doit se douter de quelque chose... j'ai du mal à servir les derniers clients, un ptit bisou à mes élèves avant de partir, un gros bisous à mes collègues que j'adore et hop, me voilà sortie de la chaleur et du bruit pour me retrouver toute seule dans le parking...

Et si il était en retard...

Mais non, il est là et dès que ses lèvres effleurent les miennes, j'ai l'impression que plus rien n'existe: le bal, l'athénée, les collègues et les élèves... ce baiser a tout fait disparaître, il ne reste que lui et moi nous embrassant dans la cour de son ancienne école et de ma nouvelle école.

Les soirées parfaites existent...et les nuits aussi...

mardi 13 mars 2007

Un jour mon prince viendra...

Samedi, c'est le bal de l'athénée...

Tu parles...en 6 ans, j'ai pas été foutue de mettre une seule fois les pieds au bal de l'ISTI (toutes les excuses bidons y sont passées, surtout celle de "j'ai pas de cavalier"...imparable) et là, je dois aller bosser au bal de l'athénée...

Non pas que je sois contre donner un coup de main, bien au contraire... mais j'aurais voulu que mon premier bal (à 24 ans, c'est triste....) soit un vrai bal...un peu comme un premier baiser où on a envie que tout soit parfait, du garçon au moment, un vrai premier baiser digne des plus beaux films romantiques du cinéma hollywoodiens (pour moi, ce fut...râté, il avait du s'inspirer des premiers baisers des grands films romantiques d'Afghanistan).

Bref, j'aurais voulu ne pas devoir quitter ma parure de princesse d'un soir pour aller servir des moules-frites-hot-dog-sandwich au restaurant de minuit à 2h du mat (paske déjà, moi à cette heure-là en général, j'suis chiante et j'ai envie de rentrer et puis paske les moules ça pue et c'est pas bon...)...

J'ai pas voulu me la jouer faisons-le-nouvel-an-le-17-mars et ai donc troqué ma robe noire de nouvel an contre une petite robe couleur pâle (152 euros... hum hum) annonciatrice de printemps... même si à ce bal, la seule personne dont j'ai envie de lire le désir dans les yeux ne sera pas là...

samedi 3 mars 2007

La vendeuse et la chieuse...

Cet article pourrait être écrit comme une fable de ce cher La Fontaine mais je n'ai pas trop le courage d'écrire en vers ce soir ni de donner une quelconque leçon de morale...

J'voudrais juste faire passer un petit message aux vendeuses des magasins de vêtements dans lesquels nous allons toutes... Arrêtez de nous prendre pour des connes et de nous dire que "Ce jeans vous va vraiment bien, vous êtes toutes fines dedans" alors qu'il vous fait de grosses fesses ou encore "Cette mini jupe en cuir, c'est ce qu'il vous faut"... hé oh, j'suis prof, pas call-girl...

Si en plus elle essaye de rallier petite maman à sa cause... petite maman qui vous trouve toujours belle, même si cette robe vous va comme un sac... vous êtes fichue! Soit vous vous la jouez cool, vous restez polie, vous souriez et vous achetez une horreur qui ira rejoindre la pile de vos vêtements horribles d'adolescente que vous ne mettez plus depuis 8ans... soit vous vous affirmez, vous dites à la vendeuse que si vous mettez cette robe en public, vous risquez d'être arrêtée pour atteinte à la vie publique et vous sortez du magasin les mains libres et la carte de crédit soulagée...

J'ai souri...

mardi 27 février 2007

Juste un peu de silence...

Je me la pèterais pas mal si je disais que beaucoup de personnes lisent ce blog mais bon, il se trouve que pas mal de gens, proches ou moins proches, m'ont demandé pourquoi je n'écrivais plus...

Peut-être parce que pendant un ptit temps, je n'ai pas eu grand chose à dire... et que même si parfois mes articles sont inintéressants, j'ai eu du plaisir à les écrire. Pendant presqu'un mois, je n'ai plus ressenti ce besoin... je me suis préservée.

On a beau dire ce qu'on veut, écrire un blog, donner des ptits morceaux de soi et s'ouvrir aux personnes qu'on aime et aux inconnus, ce n'est pas simple...

Etre un livre ouvert fait plus de mal que de bien alors parfois, on a envie de remettre le cadenas sur le cahier rose et blanc et le ranger tout en haut de l'armoire, en-dessous du maillot signé par Eric Deflandre qu'ils vous ont offert le 28 juin 2000 alors que vos chemins se séparaient...

Et parfois, écrire fait du bien... vous libère et vous permet d'aller de l'avant.

En février, j'ai redécouvert l'amour au sens propre et même si ça me terrifiait, j'en suis sortie différente... ptet pas plus heureuse mais différente.

En février, une amie m'a fait mal... je sais que je ne dois pas lui en vouloir mais je lui en veux de ne pas faire grand-chose pour ne pas me perdre. Et si il était trop tard...

En février, j'ai découvert que j'avais la plus merveilleuse des familles... et que mon frère et ma soeur n'étaient pas des rivaux dans le coeur de mes parents.

En février, j'ai découvert que je ne devais plus être la seule à me battre...parce que sinon, les choses restent inchangées.

lundi 29 janvier 2007

Mssieur l'écureuil....

J'adore le jeudi... quand il ne fait pas trop froid et qu'il ne pleut pas.

Le jeudi, je marche de la maison jusqu'à l'arrêt de métro de Fontaine. J'adore ce moment. J'essaie de mémoriser un maximum de détail de cette rue, j'y accroche différents souvenirs et je me dis que si je deviens une vieille madame qui ne sait plus bouger de son ptit lit, j'pourrais refaire cette rue de mémoire tellement je la connaîtrais par coeur.

J'avais essayé de faire la même chose avec mes deux rues préférées de Rome mais je n'ai pas du les mémoriser assez fort parce qu'au fil du temps, les vitrines changent, les murs des maisons n'ont plus les mêmes couleurs...

Enfin bref, ce jeudi... j'étais pas bien, de mauvaise humeur, persuadée que j'allais vivre une journée merdique, nulle, naze... bref que j'aurais mieux fait de rester dans mon lit où tout est rose et blanc. J'étais sans doute en train de pester sur cette journée grise quand en passant près de l'ancienne plaine de jeux, j'ai vu à deux mètres de moi un tout petit écureuil tout mignon... je me suis presque arrêté de respirer pour ne pas le faire fuir... et là, il s'est produit un petit miracle... le petit écureuil s'est approché de moi et m'a regardé pendant 30 longues secondes puis est reparti tout tranquillement vers les arbres.

Et je me suis dit qu'une fille qui commencait sa journée avec le bonjour d'un joli écureuil n'allait certainement pas passer une journée de merde.

Et j'avais raison...

mercredi 24 janvier 2007

Quand on se perd en chemin...

Alors la petite fille aux yeux bleus mit sa main dans celle du petit garçon aux yeux noirs et lui dit: "j'ai semé des petits cailloux blancs comme ça si nous nous perdons, nous retrouverons toujours le chemin vers notre maison..."

Quand j'essaie de dresser un mini-bilan de ma courte vie, je me rends compte que la petite fille aux yeux bleus s'est égarée plus d'une fois, est tombée, s'est trompé de chemin, a pris la mauvaise décision...

Mon errance dure depuis de nombreuses années et ne me quitte pas encore aujourd'hui. J'ai voyagé seule, accompagnée; j'ai donné mon coeur, je me suis confiée, j'ai aimé, j'ai menti et aujourd'hui, j'ai peur que la personne qui arrive à destination ne soit pas moi. Ne sois plus moi.

Lorsqu'on s'égare, deux solutions s'offrent à vous. On essaye de retrouver celle qu'on était. Ou on apprends à lui dire adieu pour toujours.

mercredi 17 janvier 2007

So Magical!

Parfois, vous avez l'impression que le temps n'existe pas ...

Avec eux.

Il y a presque 7 ans, vous partagiez la dernière heure de cours, vous entendiez pour la dernière fois la sonnerie de 16h avec un gros pincement au coeur... vous redoutiez que rien ne soit plus pareil. Les promesses de rester en contact, de rester amis quoiqu'il arrive... vous aviez envie d'y croire mais vous aviez peur, au bout du compte, qu'elles ne soient pas tenues et que cela vous fasse de la peine.
Puis, vous les retrouvez... souvent... autour d'un verre, à une table de resto, à la journée portes ouvertes de l'athénée, autour d'une galette des Rois, devant un bon film... et là, vous avez l'impression que le temps s'est arrêté. Vous êtes retournés 7 ans en arrière, vous vous retrouvez comme si vous ne vous étiez jamais quittés. Comme si hier encore, vous étiez sur le même banc, dans la même classe...

Avec elles.

Parfois, vous pensez que l'amitié peut s'estomper. Bien sûr on s'aime fort mais la vie, la distance font que les rapports sont moins évidents; on pense que prendre le téléphone simplement pour entendre l'autre est une chose difficile, qu'on ne partagera peut-être plus grand chose maintenant qu'on est sorties de l'ISTI. Puis, la vie suit son cours et on se retrouve pour un mariage ou un anniversaire. Et vous vous rendez compte que rien n'a changé. Comme si hier encore, Domi faisait pleurer Shirley en jouant un morceau au piano ou si vous vous confiez à Méla dans votre salle de bain commune...

Avec lui.

Il y a 4 ans, vous lui criez que vous l'aimiez alors que 2 quais de gare vous séparaient. Les gens autour de vous vous prenaient pour une espèce d'allumée; vous, vous vous preniez pour Meg Ryan dans une comédie romantique.
Vous ne saviez pas alors que vous veniez d'échanger votre dernier baiser. Si vous aviez su, vous ne seriez sans doute pas montée dans ce train mais au fond... est-ce qu'il ne fallait mieux pas ne pas savoir? Juste être heureuse, l'embrasser avec tendresse et lui crier votre amour. Pour qu'il sache, quoiqu'il arrive.
4 ans après, vous échangez un nouveau baiser sans savoir si il s'agit une nouvelle fois du dernier et lorsque ses lèvres effleurent les vôtres, c'est comme si elles ne vous avaient jamais quittée. Une foule de sentiments et de souvenirs vous reviennent à l'esprit et le monde autour n'existe plus.
Vous le retrouvez comme si vous étiez en 2003, le lendemain de l'épisode de la gare.



Parfois, le temps n'existe pas et vous permet de passer des moments magiques.

vendredi 12 janvier 2007

La nostalgie de l'ange...

Tu sais, c'est comme quand tu regardes les nuages en visualisant une petite fille avec des couettes, une licorne au galop, un bisounours qui rit... là où les autres ne voient que des nuages, tout simplement.

Tu sais, c'est comme quand tu écrivais son prénom à côté du tien sur le sable humide, en attendant que la marée vienne les recouvir... La mer devenait ta seule confidente et elle emportait ton secret avec elle pour le rejeter peut-être sur le sable d'une plage d'Australie.

Tu sais, c'est comme quand tu as un fou rire avec ta meilleure amie et que d'un coup, sans trop savoir pourquoi, tu es triste et que tu as une crise de larmes, une vraie et sincère crise de larmes et que tu ne peux plus d'arrêter de pleurer. Que tu pleures tellement que ça brûle tes yeux et te fait mal à la tête...

Tu sais, c'est comme quand tu as du mal à déballer tes cartons de Bruxelles car tu sais que ça va te faire de la peine et que tu vas y penser toute seule la nuit dans tes draps couleur chocolat et tes coussins roses à paillettes.

Tu sais, c'est comme quand tu plonges ta tête sous l'eau dans la baignoire en espérant que si tu mourrais, tout le monde serait triste et te regretterait. Puis, tu penses à lui... et tu sors la tête de l'eau. Avec lui, plus besoin de tricher, de faire des pirouettes... avec lui, tu es vraie, tu respires enfin...

Tu sais, c'est comme quand, petite fille, tu rêvais d'une vie sans aucun trou noir... un château rose et blanc, une jolie robe, un petit dinosaure pinky comme confident, un prince charmant qui t'enlace et qui t'enlève...

Tout ça pour dire que parfois, tu as mal. Mal comme personne d'autre...

Prends ta respiration, plonge ta tête dans l'eau mais surtout...





N'arrête jamais de penser à lui pour revenir à la surface.

mardi 9 janvier 2007

La fleur dans la canette...

Vous rentrez d'une journée fatigante, vous avez un ptit moral de souricette et puis... un petit colis vous attend sur le lit.

De Saint-Hubert...

Julie...

Mon amie, ma coloc pendant deux années inoubliables...

Et un petit mot qui met les larmes aux yeux...

Parce que maintenant, on joue dans la cour des grands
Parce qu'on a beaucoup moins le temps
Parce que j'y pense souvent
Mais que je n'agis que rarement
Pour certaines raisons...
Qui n'en sont pas toujours!
Les contacts s'espacent et s'affaiblissent
Mais ne t'imagine pas que je ne pense plus à toi!

Des ptits chocolats pour le moral... les figues... tes préférés...


Et là, je repense à elles et à combien je les aime...à tout ce qu'elles m'ont apporté en 4 ans de classe commune et/ou 2 de cohabitations.

On joue dans la cour des grands mais on retourne de temps en temps dans celle des petits...

samedi 6 janvier 2007

John Steinbeck a dit...

"Lorsque nous sommes confrontés à des choix en actes ou en pensées, gardons à l'esprit que nous sommes mortels et tâchons de vivre de façon à ce que personne n'ait à se réjouir de notre mort".

lundi 1 janvier 2007

Happy New Year...& congratulations...
















Une journée magnifique et une nouvelle année qui commence comme dans un conte de fées, des mariés merveilleux et des retrouvailles... magiques...


Elles... Je les aime fort fort...




Merci ...