lundi 26 novembre 2007

Descente sur Rome... la température au sol est de 23°....


Les 8 documents sont remplis, la lettre de motivation a été relue plus de vingt fois pour être parfaite, le CV a été remis à jour, les trois jolies photos N&B faites dans un photomaton au delhaize de Gozée traînent sur mon bureau, la quatrième étant collée sur la feuille numéro 3 du dossier d'admission...


Il ne reste qu'un chose à faire et c'est sans doute la plus difficile: passer la porte rouge de l'agence, la donner à l'agent pour qu'il l'envoie et payer ton timbre.


Après, il sera trop tard pour renoncer. Tu pourrais ne pas être prise mais tu seras déçue. Tu pourrais être prise et tu seras aussi déçue.


Ne pas savoir, douter... ça fait partie de ton quotidien et là, tu n'as plus le temps de réfléchir.


Il a ptet raison... partir ne changera rien entre vous et ça te fera ptet même du bien...


Alors, c'est décidé...demain à 11h, tu vas prendre ton courage à deux mains et envoyer cette foutue enveloppe qui traîne sur ton bureau depuis plus de trois mois...



vendredi 23 novembre 2007

Une confidence innocente entre deux blanches grenadine...

Toujours se méfier quand vous sortez avec petite maman le vendredi soir...

Soirée retrouvailles entre nouveaux et anciens profs dans son école... Qu'y faire?

Rien. Sauf retrouver Steve et Elsane, vos anciens collègues qui vous manquent souvent. Et là tout dérape... Cinq verres de vin blanc, trois blanches grenadine...autant dire trop pour votre petite personne ( même que vous avez du mal à taper cette petite note...).

Mais voilà, l'alcool n'a pas que du mauvais... il a aussi du bon... comme quand vous faites part de vos projets de partir à rome à steve et qu'il vous dit:

"Ta maman m'a dit. Ca lui fait un choc. Surtout qu'elle m'a dit qu'entre vous deux, c'était fusionel".

Et là, tu te rends compte que ta petite maman t'aime. Que tout ce qu'elle dit ou fait n'a que le but de te faire avancer, grandir, mûrir, devenir plus belle, plus forte. Que tu l'aimes. Plus que tout et que tu ne pourrais pas vivre sans elle. Tu t'en veux des horreurs que tu as pu lui balancer. Et tu te promets ce soir, entre deux blanches grenadine, de l'aimer encore plus fort, plus mieux et pour toujours.

Tu leur envoies aussi des sms pour leur dire que tu les aimes. Laetitia. Christel.

Je vous aime. Fort. Pour toujours. Quoiqu'il arrive.

mercredi 21 novembre 2007

Happy Gorthday Virg ....


Aujourd'hui, Virg a eu son anniversaire...



Mais voilà, sortir un mercredi... bof bof... fini le temps où on était étudiantes et donc pas tenues à se lever dmin matin en pleine forme...



Alors, un ciné. Oui, très bonne idée, un ciné.


Note pour plus tard: ne plus jamais aller voir un film qui risque de te faire faire des cauchemars le soir dans ton lit (surtout que tu te débrouilles très bien toute seule). Surtout, si le film est un véritable navet dont le scénario se résume à du sang et des boyaux, sous fond de musique pourrie. Te rappeler pourquoi tu n'avais vu ni le II ni le III.


Point positif: - le sac de bonbons que tu n'as même pas entamé puisque tu as assisté les 5 premières minutes à une autopsie. Une vraie autopsie. Pas les autopsies pour les filles de Grisom & Cie hein.

- les amies. Peu importe le film. Elles assurent toujours. Un max.


Point négatif : - mmmm... cette nuit, sans doute.

- Payer 7 euros pour faire des calins à son écharpe rose... on a vu mieux comme investissement même si... au moins, tu fais des câlins.

- avoir croisé un ancien copain de l'Isti, avoir eu peur qu'il ne te reconnaisse pas et le nier. Parfois, t'es vraiment trop nouille.


Allez ZOU... va te faire l'intégrale de Candy....



Histoire de changer de registre....


mardi 20 novembre 2007

Nos amis Nos amours

Marc Lévy ...


Je rêverais que Marc Lévy puisse écrire ma prochaine histoire d'amour parce que sans aucun doute elle serait alors belle, émouvante et passionnée. 259 pages de bonheur. Mon bonheur.

Tu fermes ton livre et tu en viens même à te dire que finalement, rester des mois dans le coma et avoir ta propre mère qui a envie de débrancher l'unique respirateur qui te maintient en vie, c'est pas mal si au final, tu LE rencontres...

Tu en viens à rêver de partir en voyage humanitaire en laissant ton meilleur ami que tu auras embrassé avant de partir (parce que sinon ça marche pas) et te rendre compte qu'il te fallait bien un voyage à l'autre bout du monde pour te rendre compte que tu l'aimais...

Si j'étais une héroine de Marc Lévy, je serais belle, j'aurais de longs cheveux bruns ondulés qui ont toujours l'air de sortir d'une pub Pantene Pro-V, de grands yeux bleux profonds et un sourire à tomber par terre. J'habiterais un loft à a) New York, b) Rome, c) Londres ou d) Paris (au choix...). J'aurais un job passionnant, genre avocate des droits de l'homme ou médecin urgentiste, architecte d'intérieur ou écrivain à succès. J'aurais eu un passif amoureux assez désastreux et un meilleur ami gay absolument F-A-B-U-L-E-U-X! Un meilleur ami gay avec qui je viderais des litres de vodka les soirs de déprime et que je regarderais dormir en me demandant à qui la faute si tous les beaux mecs qui m'entourent me trouvent trop de seins et pas assez de poils.

Si j'étais une héroine de Marc Lévy, je croirais encore à l'amour. Le vrai. L'unique. Celui des Walt Disney. Celui de première primaire. L'amoureux de toute une vie.

Si j'étais une héroine de Marc Lévy, il me l'offrirait, cet homme parfait dont toutes les femmes rêvent et qui n'est pourtant qu'une légende urbaine.

Si j'étais une héroine de Marc Lévy, je vous ferais baver d'envie sur ma jolie histoire d'amour...


Alors, Marc Lévy... si un jour, par hasard, une nuit où tu n'arrives pas à dormir parce que tu hésites entre deux prénoms pour ta prochaine héroine et que tu t'amuses sur le net en tapant ton nom et que tu lis ce modeste article...

J'adorerais être ta prochaine héroine...

lundi 12 novembre 2007

Parce que c'est vrai...

Comment ais-je pu, un jour, y croire... ou en douter...

Finalement... tout arrive...

Le diplôme de la promotion 2005 de l'ISTI est enfin arrivé, tout fraîchement signé par Madame la Ministre, dans le bureau de mssieur Balliu...

J'ai envie d'applaudir des deux mains... ça ne fera jamais que deux ans et demi qu'on l'attendait.

Parce que quand tu te proposes pour un job avec ta petite attestation de réussite sur feuille A4 qui date du mois de juin 2005... la DRH te regarde avec des yeux écarquillés en se demandant ce qu'elle doit faire avec ce bout de papier insignifiant pour elle et tellement important pour toi...

Mais voilà, c'est qu'on était pas les seuls étudiants à être diplômés cette année-là...et qu'il faut bien deux ans et demi pour signer la masse de diplômes 2005. Merci Marie-Do...

Et désolée de t'avoir collé des cornes de diablesse lors de nos manifs mais avoue... tu nous as bien fait ch*** ... enfin je voulais dire, tu avais parfois des idées farfelues et nous, pas assez d'humour.

Pour aller chercher ce petit diplôme, il va donc falloir reprendre le train direct charleroi-bruxelles, le tram 23 arrêt bascule, passer devant le léonidas (même pas tentée... c pas bon les léonidas) mais résister à entrer à l'inno pour aller essayer une petite jupe esprit qui me fait littéralement craquer (trop courte a dit petite maman et petite maman a toujours raison)... puis rester plantée devant le bâtiment gris dégueu qui a vu passer beaucoup de choses (dont un accident de voiture, un piquet de grève, des fous rires et des larmes...) et puis entrer, passer devant le bocal, entendre Nathalie dire "Maaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnoooooooooon" mais sans le "Auuuuuuuuuuuurééééééééééééliiiiiiiiiiiiiiiie"... ça a tout de suite moins de charme.
Risquer de croiser des profs que t'as vraiment bien aimé et d'autres qui t'ont carrément par moment dégoûté des langues....voir de loin le Coé parce que tu te connais , t'oseras pas y passer et puis dans le fond, t'as plus rien à y faire. Descendre au 004, voir mssieur Gahide dans sa biblio, derrière son ordinateur et les étudiants ds la cafet (rien à envier à celle d'Hélène et les garçons même si on a jamais eu d'alfredo...et ça nous aurait bien aidés dans le groupe G) en train de tradui... de jouer à la belotte...
Te rendre compte que non, sans Medhi, Mika, Auré, Zu, Cha, Méla, Shi, Stef, Cora, Fred, Caro, Mariella, Sarah, Pat, Renato et cie... t'as plus rien à y faire sauf vite aller chercher ton diplôme chez mssieur Balliu et vite reprendre le train vers ton ko... ta maison...

Vers ta maison...

Et te replonger dans les années 2000-2006 dès que tu as le blues, appeler Auré, envoyer un sms à Zu, un mail à Cha...

Et te rendre compte que l'Isti, c'est une partie de toi mais une petite... et que le plus beau reste à venir...

:)

dimanche 4 novembre 2007

Si j'étais une chanson en ce moment....

On fait aller, on s' laisse tenter,on s' fait couler les 100 paliers,
on s' r'met d'dans et comme une conne,ça occupe les temps, les neurones
puisque le monde dans notre dos continue de tourner ce salaud
pendant qu'on crève de trop d' mémoire, pendant qu' la fièvre nous cloue dans l' noir

Qu'importe l'endroit, j'suis toujours à l'envers
qu'importe mes choix, j'fais toujours le contraire
ça fait mal, tellement mal, plus mal toujours,
quand on s'empale sur son amour

je fais aller, je fais courirde fausses idées, un faux sourire
j'ai des problèmes d'apesanteur, je sens qu'le ciel écrase mon coeur
alors comme ça les bras des autres accaparent tellement moins les nôtres
mais on est plus seul que jamais, contre un corps nouveau c'est secret, c'est secret

mon dieu c'est fou c' que j' peux l'aimer et après tout qu'est ce que j'en sais
je vis très bien sa solitude mais quand il vient,je me dénude!
mais c'est pareil, toujours pareil on s' promet pas monts et merveilles
c'est mieux que rien,c'est pire que tout,
mais au matin y'a plus de nous,
plus de nous
plus de nous
plus de nous
plus de nous