lundi 29 janvier 2007

Mssieur l'écureuil....

J'adore le jeudi... quand il ne fait pas trop froid et qu'il ne pleut pas.

Le jeudi, je marche de la maison jusqu'à l'arrêt de métro de Fontaine. J'adore ce moment. J'essaie de mémoriser un maximum de détail de cette rue, j'y accroche différents souvenirs et je me dis que si je deviens une vieille madame qui ne sait plus bouger de son ptit lit, j'pourrais refaire cette rue de mémoire tellement je la connaîtrais par coeur.

J'avais essayé de faire la même chose avec mes deux rues préférées de Rome mais je n'ai pas du les mémoriser assez fort parce qu'au fil du temps, les vitrines changent, les murs des maisons n'ont plus les mêmes couleurs...

Enfin bref, ce jeudi... j'étais pas bien, de mauvaise humeur, persuadée que j'allais vivre une journée merdique, nulle, naze... bref que j'aurais mieux fait de rester dans mon lit où tout est rose et blanc. J'étais sans doute en train de pester sur cette journée grise quand en passant près de l'ancienne plaine de jeux, j'ai vu à deux mètres de moi un tout petit écureuil tout mignon... je me suis presque arrêté de respirer pour ne pas le faire fuir... et là, il s'est produit un petit miracle... le petit écureuil s'est approché de moi et m'a regardé pendant 30 longues secondes puis est reparti tout tranquillement vers les arbres.

Et je me suis dit qu'une fille qui commencait sa journée avec le bonjour d'un joli écureuil n'allait certainement pas passer une journée de merde.

Et j'avais raison...

mercredi 24 janvier 2007

Quand on se perd en chemin...

Alors la petite fille aux yeux bleus mit sa main dans celle du petit garçon aux yeux noirs et lui dit: "j'ai semé des petits cailloux blancs comme ça si nous nous perdons, nous retrouverons toujours le chemin vers notre maison..."

Quand j'essaie de dresser un mini-bilan de ma courte vie, je me rends compte que la petite fille aux yeux bleus s'est égarée plus d'une fois, est tombée, s'est trompé de chemin, a pris la mauvaise décision...

Mon errance dure depuis de nombreuses années et ne me quitte pas encore aujourd'hui. J'ai voyagé seule, accompagnée; j'ai donné mon coeur, je me suis confiée, j'ai aimé, j'ai menti et aujourd'hui, j'ai peur que la personne qui arrive à destination ne soit pas moi. Ne sois plus moi.

Lorsqu'on s'égare, deux solutions s'offrent à vous. On essaye de retrouver celle qu'on était. Ou on apprends à lui dire adieu pour toujours.

mercredi 17 janvier 2007

So Magical!

Parfois, vous avez l'impression que le temps n'existe pas ...

Avec eux.

Il y a presque 7 ans, vous partagiez la dernière heure de cours, vous entendiez pour la dernière fois la sonnerie de 16h avec un gros pincement au coeur... vous redoutiez que rien ne soit plus pareil. Les promesses de rester en contact, de rester amis quoiqu'il arrive... vous aviez envie d'y croire mais vous aviez peur, au bout du compte, qu'elles ne soient pas tenues et que cela vous fasse de la peine.
Puis, vous les retrouvez... souvent... autour d'un verre, à une table de resto, à la journée portes ouvertes de l'athénée, autour d'une galette des Rois, devant un bon film... et là, vous avez l'impression que le temps s'est arrêté. Vous êtes retournés 7 ans en arrière, vous vous retrouvez comme si vous ne vous étiez jamais quittés. Comme si hier encore, vous étiez sur le même banc, dans la même classe...

Avec elles.

Parfois, vous pensez que l'amitié peut s'estomper. Bien sûr on s'aime fort mais la vie, la distance font que les rapports sont moins évidents; on pense que prendre le téléphone simplement pour entendre l'autre est une chose difficile, qu'on ne partagera peut-être plus grand chose maintenant qu'on est sorties de l'ISTI. Puis, la vie suit son cours et on se retrouve pour un mariage ou un anniversaire. Et vous vous rendez compte que rien n'a changé. Comme si hier encore, Domi faisait pleurer Shirley en jouant un morceau au piano ou si vous vous confiez à Méla dans votre salle de bain commune...

Avec lui.

Il y a 4 ans, vous lui criez que vous l'aimiez alors que 2 quais de gare vous séparaient. Les gens autour de vous vous prenaient pour une espèce d'allumée; vous, vous vous preniez pour Meg Ryan dans une comédie romantique.
Vous ne saviez pas alors que vous veniez d'échanger votre dernier baiser. Si vous aviez su, vous ne seriez sans doute pas montée dans ce train mais au fond... est-ce qu'il ne fallait mieux pas ne pas savoir? Juste être heureuse, l'embrasser avec tendresse et lui crier votre amour. Pour qu'il sache, quoiqu'il arrive.
4 ans après, vous échangez un nouveau baiser sans savoir si il s'agit une nouvelle fois du dernier et lorsque ses lèvres effleurent les vôtres, c'est comme si elles ne vous avaient jamais quittée. Une foule de sentiments et de souvenirs vous reviennent à l'esprit et le monde autour n'existe plus.
Vous le retrouvez comme si vous étiez en 2003, le lendemain de l'épisode de la gare.



Parfois, le temps n'existe pas et vous permet de passer des moments magiques.

vendredi 12 janvier 2007

La nostalgie de l'ange...

Tu sais, c'est comme quand tu regardes les nuages en visualisant une petite fille avec des couettes, une licorne au galop, un bisounours qui rit... là où les autres ne voient que des nuages, tout simplement.

Tu sais, c'est comme quand tu écrivais son prénom à côté du tien sur le sable humide, en attendant que la marée vienne les recouvir... La mer devenait ta seule confidente et elle emportait ton secret avec elle pour le rejeter peut-être sur le sable d'une plage d'Australie.

Tu sais, c'est comme quand tu as un fou rire avec ta meilleure amie et que d'un coup, sans trop savoir pourquoi, tu es triste et que tu as une crise de larmes, une vraie et sincère crise de larmes et que tu ne peux plus d'arrêter de pleurer. Que tu pleures tellement que ça brûle tes yeux et te fait mal à la tête...

Tu sais, c'est comme quand tu as du mal à déballer tes cartons de Bruxelles car tu sais que ça va te faire de la peine et que tu vas y penser toute seule la nuit dans tes draps couleur chocolat et tes coussins roses à paillettes.

Tu sais, c'est comme quand tu plonges ta tête sous l'eau dans la baignoire en espérant que si tu mourrais, tout le monde serait triste et te regretterait. Puis, tu penses à lui... et tu sors la tête de l'eau. Avec lui, plus besoin de tricher, de faire des pirouettes... avec lui, tu es vraie, tu respires enfin...

Tu sais, c'est comme quand, petite fille, tu rêvais d'une vie sans aucun trou noir... un château rose et blanc, une jolie robe, un petit dinosaure pinky comme confident, un prince charmant qui t'enlace et qui t'enlève...

Tout ça pour dire que parfois, tu as mal. Mal comme personne d'autre...

Prends ta respiration, plonge ta tête dans l'eau mais surtout...





N'arrête jamais de penser à lui pour revenir à la surface.

mardi 9 janvier 2007

La fleur dans la canette...

Vous rentrez d'une journée fatigante, vous avez un ptit moral de souricette et puis... un petit colis vous attend sur le lit.

De Saint-Hubert...

Julie...

Mon amie, ma coloc pendant deux années inoubliables...

Et un petit mot qui met les larmes aux yeux...

Parce que maintenant, on joue dans la cour des grands
Parce qu'on a beaucoup moins le temps
Parce que j'y pense souvent
Mais que je n'agis que rarement
Pour certaines raisons...
Qui n'en sont pas toujours!
Les contacts s'espacent et s'affaiblissent
Mais ne t'imagine pas que je ne pense plus à toi!

Des ptits chocolats pour le moral... les figues... tes préférés...


Et là, je repense à elles et à combien je les aime...à tout ce qu'elles m'ont apporté en 4 ans de classe commune et/ou 2 de cohabitations.

On joue dans la cour des grands mais on retourne de temps en temps dans celle des petits...

samedi 6 janvier 2007

John Steinbeck a dit...

"Lorsque nous sommes confrontés à des choix en actes ou en pensées, gardons à l'esprit que nous sommes mortels et tâchons de vivre de façon à ce que personne n'ait à se réjouir de notre mort".

lundi 1 janvier 2007

Happy New Year...& congratulations...
















Une journée magnifique et une nouvelle année qui commence comme dans un conte de fées, des mariés merveilleux et des retrouvailles... magiques...


Elles... Je les aime fort fort...




Merci ...