jeudi 17 mai 2007

Le verre à moitié plein...

Vous connaissez sans doute des éternels optimistes; vous savez ceux qui trouvent toujours quelque chose de super positif quand vous essayez de gagner le concours de celle qui a la vie la plus merdique en ce moment.

Ils essaient de vous redonner le sourire...

Parfois, en vain.

J'les envie parfois ces personnes-là. Mais je doute qu'elles gardent le sourire à tout moment, quel que soit le moment. J'suis sûre qu'elles portent un masque et que le soir venu, quand elles rentrent chez elles après avoir deversé tout leur lot de bonheur facile et de sourires mielleux, elles râlent sur leur verre à demi-vide plutôt que de s'extasier devant leur verre à demi-plein.

Moi, j'aime râler, bouder. J'aime vraiment ça et puis, ça dure jamais longtemps. Ca me fait du bien et ça fait passer la pilule. Mais ces éternels optimistes me gâchent constamment ce petit plaisir en essayant de trouver ce qu'il y a de "chouette" dans une situation qui ne l'est pas.

Quand vous foirez une année scolaire, un examen; quand vous vous faites jetter comme une petite crotte de Chiwawa par quelqu'un que vous aimez; quand vos amis vous laissent tomber sans aucune raison valable; quand il n'y a pas plus de chocolat double-lait au delhaize; quand vous avez eu une journée de merde et que vous n'avez qu'une envie, aller vous jeter sous la couette et que votre lit n'est pas fait et qu'il y a plus de draps propres; quand vous vous cassez/foulez une jambe ou un bras; quand vous vous êtes fourées dans une histoire dont vous ne sortirez pas intacte...

Elles sont persuadées qu'il en ressortira quelque chose de "chouette" ou de "positif".

Chouette et positif doivent être leurs mots préférés. Elles touchent peut-être quelque chose à chaque fois que leur jolie bouche positive s'ouvre pour dire un de ces deux mots.

Un trop plein de bonheur sans doute...

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