dimanche 17 décembre 2006


J'voulais trouver un titre pour cet article... pas spécialement joli, pas spécialement drôle, pas spécialement original...


Juste un titre...


Et comme vous pouvez le constater, je n'y suis pas arrivée...


Ce matin, j'ai rangé ma chambre et j'ai éclaté en sanglot. Une vraie crise de larmes digne des meilleurs mélos de l'aprem sur TF1...

J'en avais visiblement bien besoin mais la question est de savoir pourquoi.


L'an passé, fin août, Julie et moi repensions la déco de ma chambre d'étudiante à Bruxelles... Julie était emballée de pouvoir exercer ses talents de décoratrice et moi, ravie d'en finir avec la couleur jaune-beige fade des 4 murs de ma chambre. Le résultat fut plutôt satisfaisant avec une mention spéciale pour les petites étoiles chocolat qui filaient du lit comme pour dire "emmène-moi tout la haut..."
Je pensais naïvement que cette nouvelle couche de peinture marquait le début d'une nouvelle vie: j'étais diplômée et cette année supplémentaire en interprétation ne serait que du bonheur, des fous rires et des rencontres. Et dans un certain sens, elle l'a été...
Aujourd'hui, j'ai retrouvé mon lit une place de petite fille, les photos qui datent de la rétho, ma boîte à souvenirs remplie de leurs lettres et cartes postales.
Et Bruxelles me manque, Julie me manque, Charlotte me manque, Auré me manque, Méla me manque, Shi me manque, Fab me manque, Sof et Mikke me manquent...
Pourquoi est-ce à chaque fois si difficile de prendre un nouveau départ en sachant que les choses ne seront plus jamais comme elles l'ont été? Il vous reste dans le meilleur des cas, les souvenirs échangés devant un cappucino ou au cours d'une soirée istienne... dans le pire des cas, il vous reste les remords et les regrets, les cauchemars et les envies de retourner en arrière... chose que vous ne pouvez pas faire.
En 2000, j'étais triste de quitter mes amis d'enfance, je pensais que rien ni personne ne pourrait m'apporter plus... et je me trompais. Même si ils et elles sont irremplaçables, j'ai grandi à Bruxelles, j'ai mûri, j'ai vécu des choses inoubliables, j'ai aimé comme je n'avais jamais aimé, j'ai détesté aussi, j'ai pleuré, j'ai ri et... j'ai partagé.
Pourquoi ais-je tant de difficultés à tourner la page une fois pour toute? Laisser de côté les souvenirs et aller de l'avant?
Pourquoi est-ce que je les aime aussi fort...


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